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Disparition : Philippe MURAY

Disparition : Philippe MURAY 10 juin 1945 - 2 mars 2006
01/10/2015

Un cancer du poumon a eu raison de lui

L’essayiste et romancier français Philippe MURAY meurt d’un cancer du poumon, à 60 ans, le 2 mars 2006 à Paris. Né le 10 juin 1945 à Angers, il est le fils de l’écrivain et traducteur d'auteurs anglo-saxons, Jean MURAY. Selon ses dires, ses parents ont joué un rôle important dans son éducation littéraire et son goût pour la lecture. Si bien qu'à l'âge adulte, il suivit des études de lettres à Paris. Durant quelques mois, en 1983, il enseigne la littérature française à l'Université Stanford, en Californie. C'est là que lui vient l'idée de L'empire du Bien et qu'il rassembla la matière de Le XIXe siècle à travers les âges, fresque foisonnante et audacieuse dans laquelle il souligne l'importance de l'occultisme dans la fondation du socialisme.

L'enterrement de Philippe Muray 

Il a été enterré le 8 mars au cimetière du Montparnasse (10e division).
Sébastien LAPAQUE du Figaro annonce son décès en publiant l’article « Philippe MURAY : adieu l'artiste ». Il y est rapporté que « « Festivisation généralisée », « provocation en paquet cadeau », « terrorisme du cœur », «subversion sous subvention» : dans ses essais, ses romans et ses interventions journalistiques qui régalèrent notamment les lecteurs du Figaro, Philippe MURAY a pointé tous les ridicules de notre époque de «communication totale», partant d'autisme généralisé. Ce grand lyrique désespéré, qui enseigna les lettres à l'Université américaine de Stanford, est mort jeudi 2 mars à Paris, des suites d'une maladie foudroyante. Il avait 60 ans ».

Le meilleur des essayistes antimodernes, car le plus stylé et le plus allègre dans ses ratiocinations

Pour sa part, Philippe LANÇON de Libération fait part de son décès via l’article intitulé « Philippe MURAY : la mort d'un réactif ». Il y est annoncé que « Détester son époque tout simplement parce qu'elle est la sienne et faire de cette détestation une panoplie de plume et de joie, tels furent ces vingt dernières années les exercices spirituels de Philippe MURAY, grand petit baroque de la dénonciation de l'air du temps. Né en 1945, l'auteur de Céline et du XIXe à travers les âges, ses deux meilleurs livres et ses matrices, est mort jeudi d'un cancer du poumon ». Par ailleurs l’article souligne que « De lui, on savait peu de chose : l'essayiste à réaction, amateur de Léon Bloy, vivait discrètement. On connaissait son goût du monde anglo-saxon. Il avait été professeur de littérature à Stanford, Californie. Il avait écrit quatre romans : Chant pluriel (Gallimard, 1973), Jubila (le Seuil, 1976), Postérité (Grasset, 1991), On ferme (les Belles Lettres, 1997). Dans les années 90, publiant ici et là (Globe, l'Idiot international, Art Press, l'Atelier du roman, Marianne) des textes contre les modes de vie et de pensée contemporains, il devint le meilleur des essayistes antimodernes, car le plus stylé et le plus allègre dans ses ratiocinations ».

 

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