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Obsèque : Yves Marchesseau

Obsèque : Yves Marchesseau   1952 - 29 septembre 2014
01/10/2015

« Je suis foutu, j’ai un cancer »

Telle a été la terrible confession qu’Yves Marchesseau alias « La Boule » faisait en août dernier, dans France Dimanche. Personnage célèbre et connu du jeu télévisé Fort Boyard, Marchesseau s’est éteint dans la nuit du dimanche à lundi 29 septembre à l’hôpital de Saintes, en Charente-Maritime. Le comédien âgé de 62 ans a été obligé de quitter l’émission l’année dernière, étant atteint d’un cancer de l’œsophage diagnostiqué en novembre 2013 : « J'ai été transporté en urgence à l'hôpital et c'est là qu'avec un scanner, on a dépisté mon cancer de l'œsophage », avait-il rajouté dans France Dimanche.
 

Il a également évoqué avoir d'autres problèmes de santé liés à son diabète

« une infirmière vient chaque jour me faire une piqûre, j'ai des bandages et je me déplace en fauteuil roulant : j'ai perdu l'appétit et le sommeil. » Disait-il. Né en 1952, Yves Marchesseau a débuté sa carrière en faisant plusieurs métiers. Il fut d'abord cariste dans une usine de métallurgie puis vendeur de boules de pétanque pour Obut. Ce n’est qu’en 1994 qu’il a été recruté par la production de Fort Boyard. Il s’est présenté à un casting suite à un message qu’il a entendu à la radio. Adventure Line Productions était à la recherche d’« un homme gros ». C'est ainsi que « La Boule » est né - surnom donné dans le jeu télévisé en référence à son métier de vendeur de boules de pétanque.
 
Interprète de La Boule depuis plus de 20 ans, c’est dans l’émission qu’Yves Marchesseau avait trouvé le bonheur qu’il avait cherché depuis toujours. Comme sa fille, Stéphanie l’a expliqué, sur France Bleu : « Mon père, quand il était petit, était chauve, a-t-elle raconté. Il a beaucoup souffert. Les enfants le battaient ! Il était très malheureux. […] Le fait d’être gros et chauve lui a permis d’avoir ce rôle, et lui a offert plus de 20 ans de bonheur. »
 

« La production m'a assuré que je pourrai reprendre ma place en 2015, quand j'irai mieux »

Il devait revenir dans « Fort Boyard » l'année prochaine, mais la maladie l’a malheureusement emporté. Il devait selon ses dires continuer de travailler pour subvenir à ses besoins : « Je suis épuisé. Je n'ai pas dormi. Je me suis levé à 6 heures du matin pour aller faire la promotion de galettes au beurre et de bouteilles Fort-Boyard dans une grande surface de Saint-Pierre d'Oléron. Je suis obligé de continuer à faire ces animations : j'ai une toute petite retraite de 700 euros »

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