Carnet

Tél 09 70 44 96 35

Un service client à votre écoute

7J / 7, de 9h à 18h (appel local non surtaxé)

517 journaux et éditions
Commandes 24H sur 24, 7 jours sur 7

Publiez un avis dans la presse

Registre des décès en France depuis 1970.
Plus de 26 millions de résultats (Insee)

En consultation gratuite

Recherchez un avis de deces

Avis mortuaire : Richard ANTHONY

Avis mortuaire : Richard ANTHONY 13 janvier 1938 - 19 avril 2015
01/10/2015

Il était un chanteur français

Richard Anthony, de son vrai nom Ricardo Btesh, est né au Caire (Égypte) le 13 janvier 1938 et mort à Pégomas dans les Alpes-Maritimes, le 19 avril 2015, à l’âge de 77 ans, d'un cancer généralisé après avoir souffert en 2010 d'un cancer du côlon. Il a à son compte plus de 600 titres enregistrés et a vendu plus de 50 millions de disques. Le quotidien national Le Monde a relayé la nouvelle de sa disparition.
 
Richard Anthony est né d’un père, Edgar Btesh, industriel dans le textile en Égypte, originaire de la Syrie et d’une mère, Margaret, d'origine anglaise. Il a passé son enfance en Égypte. La famille s’est exilée en Argentine puis en Angleterre, en raison de la montée des nationalismes. Il a intégré, à neuf ans, le prestigieux Brighton College où il était soliste de la chorale. En 1951, il est arrivé en France à treize ans. Il étudiait au lycée Janson-de-Sailly de Paris. Après son baccalauréat, Richard a fait des études de droit. Il s’est tourné vers la chanson après avoir été représentant de commerce en réfrigérateurs.
 

Il jouait dans des clubs de jazz en tant que saxophoniste

En 1958, Richard Anthony, polyglotte, a décidé de traduire en français des succès anglophones. Il a enregistré « Peggy Sue » de Buddy Holly et « You Are My Destiny » de Paul Anka. À vingt ans, son troisième 45 tours avec « Nouvelle Vague », une reprise du Three Cool Cats des Coasters a connu un succès énorme. Il a vendu près de 500 000 exemplaires de ce disque. Une série de tubes a suivi par la suite, dont le célèbre « Et j'entends siffler le train », en 1962, qui demeure son plus grand succès français et le premier disque « tube de l'été ».
 
En 1964, il restait numéro 1 pendant 10 semaines avec « À présent tu peux t'en aller » et « Ce monde ». Afin de faciliter la réalisation de ses 300 concerts par an, il a opté pour l'achat d'un avion privé qu'il pilotait lui-même pour ses nombreux déplacements.
 

Un cancer du côlon a eu raison de lui

En France, en 1965, il était encore en tête des hits avec « Je me suis souvent demandé ». En 1967, « Aranjuez mon amour » est devenu son plus grand succès et qui est resté pour lui sa plus grande fierté avec plus de 5 millions de disques vendus, classé 1er dans des pays d'Europe et en Amérique du Sud.
 
Après son tube « Le sirop typhon », il s'est éloigné du public et a divorcé d'avec Michelle, sa première femme avec qui il a eu trois enfants : Nathalie, Jérôme et Johanne. Voulant profiter de la vie, il s'installait avec Josiane à Saint-Paul-de-Vence pendant 4 ans, d'où la naissance de leur fils, Julien.
 
En 1974, il est redevenu numéro 1 des ventes avec « Amoureux de ma femme » et en 1978, le titre « J'irai » s’est classé numéro 2 des ventes. Parti avec sa nouvelle femme Sabine et leurs trois enfants Xavier, Alexandre et Cédric, il s'installait à Los Angeles pour y faire de la production. À la fin des années 1980, ils se sont divorcés et il est parti s'installer sur la Côte d'Azur en compagnie d’Elizabeth, son infirmière après son grave accident de bateau, qui était devenue sa dernière compagne.
 
Richard Anthony a reçu, le 23 novembre 2011, la médaille de Chevalier des Arts et des Lettres. En 1993, un coffret de 300 de ses chansons sorties par la firme EMI est récompensé triple disque d'or. En 1994, la collection Atlas Spéciale Chansons Françaises qu’il a enregistrée a reçu un triple disque de Platine. En janvier 2011, il était promu au grade d'Officier des Arts et des Lettres.

Ajouter un message