Carnet

Tél 09 70 44 96 35

Un service client à votre écoute

7J / 7, de 9h à 18h (appel local non surtaxé)

517 journaux et éditions
Commandes 24H sur 24, 7 jours sur 7

Publiez un avis dans la presse

Registre des décès en France depuis 1970.
Plus de 26 millions de résultats (Insee)

En consultation gratuite

Recherchez un avis de deces

Avis mortuaire : Rémi OCHLIK

Avis mortuaire : Rémi OCHLIK 16 octobre 1983 - 22 février 2012
01/10/2015

Inhumation de Rémi Ochlik

Naissance : 16 octobre 1983 à Thionville

État civil : Rémi OCHLIK est un célèbre photographe de guerre français. Il passe sa jeunesse à Florange en Moselle. Durant son enfance, il rêve de devenir archéologue. C’est ainsi qu’il se passionne pour la photo avec le soutien de son père. Il effectue ses études à l’école Marcel-Pagnol de Serémange-Erzange, puis au lycée privé Saint-Pierre Chanel de Thionville de 1996 à 2001. Puis il intègre l’école parisienne Icart-Photo d’où il en sort diplômé. En 2003, il est engagé par Slavie JOVICEVIC, directrice de l’agence Wostok Press en 2003. C’est ainsi à seulement 21 ans, il couvre le coup d’État à Haïti en 2004.

Décès : 22 février 2012 à Homs (Syrie)

Après avoir couvert la révolte tunisienne, égyptienne et libyenne de 2011, il rentre clandestinement en Syrie. Rémi OCHLIK est mort à 28 ans, lors du pilonnage par les forces armées syriennes, d’une maison transformée en centre de presse dans le quartier rebelle de Baba Amr. Après l’attaque et faute de pouvoir conserver sa dépouille, le 27 février 2012, il est inhumé par les résistants syriens dans le cimetière Baba Amr.

Cérémonie d'hommage au musée du quai Branly 

Le 4 mars 2012, son corps est rapatrié en France. Ses obsèques sont célébrées le 7 mars en région parisienne suivies d’une cérémonie d’hommage organisée au musée du quai Branly avec notamment la présence du ministre de la Culture Frédéric MITTERRAND.

Le Monde annonce son décès avec l’article intitulé « Mort du jeune photojournaliste Rémi OCHLIK ». Il y est rapporté que « ce jeune photojournaliste avait notamment couvert de nombreux conflits du Printemps arabe, en Tunisie, en Égypte, en Libye et dernièrement en Syrie ».

Marie SIMON de L’Express avec son article « Qui était Rémi OCHLIK, le journaliste français tué en Syrie à Homs ? » livre un portait du défunt. Elle le décrit comme « un jeune prodige. Son métier : photographe de guerre ».

Pour sa part, Libération publie l’article « Rémi OCHLIK, photojournaliste tous terrains » afin de lui rendre hommage. Tandis que Le Nouvel Observateur livre un portrait « Remi OCHLIK, jeune prodige du photojournalisme ». Il rappelle que le défunt « avait envie de bouffer du terrain, ce métier il le transpirait, il l'aimait profondément. Ce grand pro avait l'habitude de couvrir ce genre de situations dangereuses ». 

Patrick PEROTTO de L’Est Républicain dans son article « Rémi OCHLIK le talent à l’état pur » rappelle qu’il « il est mort à 28 ans, victime de sa passion, la photo, et de sa soif d’informer ». 

Ajouter un message