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Mémoire : Anne-Marie CASTERET

Mémoire : Anne-Marie CASTERET   1948 - 20 mai 2006
01/10/2015

La maladie de Hodgkin a eu raison d'elle

La journaliste française Anne-Marie CASTERET est décédée le 20 mai 2006 à Saint-Nazaire, des suites d'une maladie de Hodgkin. Née en 1948, ses articles ont révélé l'affaire du sang contaminé. Elle était médecin de formation. Après des études de médecine, elle s'oriente vers le journalisme, et débute au Quotidien du médecin en 1979, puis passe au Matin de Paris. Le 4 décembre 1987, elle dans L'Express un article, «La tragédie des hémophiles», qui révèle qu'en France des produits sanguins non chauffés, et de ce fait contaminés par le sida, ont été laissés sur le marché et utilisés par les services de transfusion sanguine, en particulier pour des hémophiles, jusqu'en octobre 1985. Début 1991, elle publie plusieurs articles dans L'Évènement du Jeudi sur ce qui va devenir « l'affaire du sang contaminé ».

Elle a fait des révélations dès le début des années 90... 

L’Express annonce son décès en publiant l’article « Mort d'une journaliste ». Il y est rapporté que « Grand reporter à L'Express, elle avait révélé l'affaire du sang contaminé. Anne-Marie CASTERET s'est éteinte hier des suites d'une longue maladie ». Par ailleurs, l’article souligne que « Dans leur livre L'Omerta française, Sophie COIGNARD et Alexandre WIKHAM l'avait surnommée « la chagrineuse d'étouffeurs ». C'était un compliment. Ils disaient ainsi leur admiration pour sa ténacité, son courage et son indépendance. Parmi les « étouffeurs » que cette journaliste de caractère, grand reporter au service Société de L'Express, a beaucoup chagrinés, figurent en bonne place les responsables du Centre national de transfusion sanguine (CNTS) et quelques membres du gouvernement Fabius. Elle a révélé dès le début des années 90, dans L'Evénement du jeudi, les malversations, les hésitations ou les erreurs des autorités sanitaires, déclenchant l'un des plus retentissants scandales de la Ve République, l'affaire du sang contaminé ».

L'obstination d'une plume

Pour sa part, Le Nouvel Observateur fait part de son décès via l’article intitulé « Mort de la journaliste Anne-Marie CASTERET ». Il y est annoncé que « La famille d'Anne-Marie CASTERET a annoncé, dimanche 21 mai, la mort de la journaliste qui avait révélé en 1991 le scandale du sang contaminé. Médecin de formation, elle travaillait au journal L'Evénement du jeudi lorsqu'elle s'est procurée un rapport montrant que des lots de sang contaminé avaient été écoulés par le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) en connaissance de cause ».

Dans son article « Anne-Marie CASTERET, une plume obstinée », Éric FAVEREAU de Libération annonce qu’« Anne-Marie CASTERET est morte samedi, à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), des suites d'une maladie d'Hodgkin. Elle avait 57 ans. Depuis quelques années, on ne la voyait plus trop, et elle manquait. Dans l'univers des journalistes médicaux, elle était unique. Courageuse, accusatrice, et toujours libre comme l'air. Rarement une journaliste aura eu un rôle aussi décisif dans la révélation d'une affaire qui allait bouleverser le monde de la médecine ».

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