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Mort : José BÉNAZÉRAF

Mort : José BÉNAZÉRAF 8 janvier 1922 - 1 décembre 2012
01/10/2015

Clap de fin pour José Bénazéraf

Le réalisateur, scénariste et producteur de cinéma français, José BÉNAZÉRAF est décédé dans sa 90ème année, le 1er décembre 2012 à Chiclana de la Frontera, près de Cadix, au sud de l'Espagne, d'après Libération. Né le 8 janvier 1922 à Casablanca, au Maroc, il est un cinéaste indépendant et produit presque tous ses films. Il lui arrive même, dans le pire des cas, faute de distributeur, de les distribuer lui-même. Après avoir fait des études à l'Institut d'études politiques de Paris, il commence sa carrière en produisant Les Lavandières du Portugal en 1957, un film de Pierre GASPARD-HUIT. Il passe également à la réalisation de films. Au fil du temps, les films deviendront de plus en plus explicites, jusqu'au moment où le cinéaste signera des films délibérément pornographiques à partir du milieu des années 1970.

On le qualifia de « Godard du porno »

Le Nouvel Observateur annonce son décès en publiant l’article « Mort de José BÉNAZÉRAF, le Godard du porno ». Il y est rapporté que « Le pape du X Art et essai s'est éteint le 1er décembre. Il avait 90 ans ». Par ailleurs, l’article souligne que « Le sexe est la chose la plus commune du monde, mais les films que José BÉNAZÉRAF lui a consacré sont d’une originalité incontestable. Dès son premier essai, « Le Quatrième Sexe », en 1961, on pouvait avoir le sentiment que personne n’avait encore filmé de cette manière. C’était en principe des films érotiques, mais leur style, leur photo, la lenteur solennelle de leur rythme, leurs cadrages d’une largeur souvent insolite en faisaient les œuvres d’un seul homme. Le film pour adultes avait trouvé son auteur et, considérant que BÉNAZÉRAF avait surgi en même temps que TRUFFAUT, CHABROL, ROHMER et que son cinéma pouvait passer pour le volet sexuel de la Nouvelle Vague, on le qualifia de « Godard du porno », surnom qu’il accepta avec sérénité ».

Un des symboles du ciné «intello-érotique» des années 60-70

Pour sa part, Allo Ciné fait part de son décès via l’article intitulé « Mort de José BÉNAZÉRAF, grande figure de l’érotisme français ». Il y est annoncé que « Surnommé le « Buñuel de l'érotisme » ou le « Godard du X », José BÉNAZÉRAF, grande figure de l’érotisme français, est mort à l'âge de 90 ans. Avec à son actif 90 films, on retiendra parmi ses films les plus célèbres « Joe Caligula », « Le Désirable et le sublime », « Anthologie des scènes interdites » ou encore « Bordel SS » ».
Dans son article « La petite mort du cinéaste de cul culte José BÉNAZÉRAF », Libération annonce que « L’Eternité pour nous : le cinéaste José BÉNAZÉRAF est mort le 1er décembre en Espagne. Né à Casablanca au Maroc, il avait 90 ans. Il se moquait de lui, du cinéma, du sexe et des acteurs, il se moquait de tout. Réalisateur de 90 films en quarante ans, le plus souvent à petit budget, il était l’un des symboles du ciné «intello-érotique» des années 60-70, aujourd’hui tristement disparu ».

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