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Nécrologie : Gabriele BASILICO

Nécrologie : Gabriele BASILICO 12 août 1944 - 13 février 2013
01/10/2015

Fauché par un cancer des poumons

Le photographe italien, Gabriele BASILICO est décédé dans sa 68ème année, le 13 février 2013 à Milan en Italie. Il est emporté par un cancer des poumons. Né le 12 août 1944 à Milan, il fait des études d'architecture à l'école polytechnique de Milan dont il sort diplômé en 1973. En 1966, il achète son premier appareil photo, un Mamiya C33. En 1970, il fait sa première exposition à Il Aperture de Milan. A partir de 1975 il se consacre exclusivement à la photographie après s’être spécialisée dans la photographie d'architecture et de paysages urbains.

Photographe documentariste 

Libération annonce son décès en publiant l’article « Gabriele BASILICO, de ville à trépas ». Il y est rapporté que « Roberto KOCH, fondateur de l’agence Contrasto, a annoncé «avec tristesse» la mort du photographe documentariste Gabriele BASILICO à l’âge de 68 ans, d’un cancer des poumons ». Par ailleurs l’article souligne que « «C’était un architecte de formation qui est devenu un architecte de la lumière. Il possédait la rigueur de l’école allemande, celle des Becher, et la poésie de son pays, l’Italie», a aussitôt souligné Jean-Luc MONTEROSSO, le directeur de la Maison européenne de la photographie, à Paris, qui lui avait consacré une exposition remarquable en 2006. Où l’on put apprécier combien cet Italien francophile, auteur de plus de soixante livres, avait imaginé sa propre géographie. Amoureux du noir et blanc, Gabriele BASILICO détestait le ciel bleu, et se sentait heureux sur les trottoirs en toutes saisons : «C’est la condition humaine idéale !» ».

Les monuments m'embarrassent...

Dans son article « Le photographe Gabriele BASILICO est mort », Le Monde annonce que « "Les monuments m'embarrassent. Je n'ai pas d'amitié pour les châteaux", disait Gabriele BASILICO. Né en Italie, au pays des ruines antiques, le photographe documentaire italien n'était pourtant guère nostalgique. Il s'est rendu célèbre par son obsession de la ville moderne, avec ses couches de passé empilées avec plus ou moins de charme et de soin. Le photographe italien, qui a durablement marqué la photographie de paysage urbain, est mort, mercredi 13 février, des suites d'un cancer des poumons. Diplômé d'architecture en 1973, Gabriele BASILICO se sert d'abord de la photographie comme d'un outil... avant de s'apercevoir qu'elle l'amuse nettement plus que le travail d'architecte. Il devient alors photographe, mais se sert de l'image en lien avec sa formation, pour analyser, décortiquer, expliciter les structures urbaines. "Je me penche sur l'urbain comme le médecin sur son patient", dit-il au Monde en 2006 ».

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