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Décès : Henri LACORDAIRE

Décès : Henri LACORDAIRE 12 mai 1802 - 21 novembre 1861
01/10/2015

L'un des précurseurs du catholicisme moderne

Jean-Baptiste-Henri LACORDAIRE, appelé aussi le « Père Henri-Dominique LACORDAIRE », est un religieux, prédicateur, journaliste et homme politique français. Il est actuellement considéré comme l'un des précurseurs du catholicisme moderne. Jean-Baptiste-Henri LACORDAIRE naît de Nicolas LACORDAIRE (Médecin de la Marine) et Anne DUGIED. Il a originairement étudié le droit, se destinant à la carrière d'avocat, mais s’est converti dans la religion en 1824 et décide aussitôt d'être prêtre.

Une de ses nombreuses citations explique son parcours : « Vous avez beau ne pas vous occuper de politique, la politique s’occupe de vous tout de même. »

Ami de Lamennais (Félicité de Lamennais accède brusquement à la célébrité en 1817 en publiant Essai sur l'indifférence en matière de religion où il appelle de ses voeux un réveil de l'Église et une meilleure formation du clergé). Lacordaire est venu du catholicisme social et libéral avant 1840, dominicain depuis, il travaille avec éloquence et générosité à réconcilier l’Église et le monde moderne. Vaste programme, toujours d’actualité… puis il rompt avec l’éternel insoumis, Lamennais.

⦁ Nommé pair de France en 1835, il poursuit sa lutte pour la défense de l’Église et la conquête des libertés essentielles.
⦁ Élu à l’Assemblée constituante en avril 1848, sous la Deuxième République, il se rallie à la politique du prince-président Louis-Napoléon Bonaparte.
⦁ Il fait ensuite partie du Corps législatif jusqu’en 1857.

Plus de Libertés.

Lacordaire demande la liberté de conscience ou la liberté de religion, pleine, universelle, sans distinction comme sans privilège ; la totale séparation de l'Église et de l'État... : « il ne peut y avoir aujourd'hui rien de religieux dans la politique, il ne doit y avoir rien de politique dans la religion. »
En second lieu : le prêtre demande la liberté d'enseignement, ... « ...parce qu'elle est de droit naturel et, pour ainsi dire, la première liberté de la famille ; parce qu’il n'existe sans elle ni de liberté religieuse, ni de liberté d'opinions… »
Parmi les autres revendications figuraient la liberté de la presse, la liberté d'association, la généralisation du principe électif.

⦁ Il se consacra jusqu'à sa mort à l'éducation de la jeunesse, acceptant en juillet 1852 la direction du collège Saint-Thomas d'Aquin-Veritas à Oullins (près de Lyon) puis celle de l'École militaire de Sorèze, dont l'assemblée générale des actionnaires décide le 27 juin 1854 de transmettre l'École au père Lacordaire.
⦁ Enfin, le 2 février 1860, il fut élu par 21 voix membre de l'Académie française, il n’aura le temps que d’y siéger qu’une fois...

À l’initiative de ceux qui ont aimé LACORDAIRE, le recueil « Les Lettres Nouvelles » qui renferme la correspondance d’Henri LACORDAIRE et Victor LADEY, est publié en 1999. Le livre a été écrit en guise d’hommage à l’amitié de ses deux personnes.

François MAURIAC n’a cessé de proclamer sa reconnaissance envers Henri LACORDAIRE dans ses chroniques. Il l’a reconnu comme « l’un des maîtres qui a le plus compté ».
Il a écrit en 1961 : « je suis plein de lui, je déborde de lui, bien que je ne le lise plus depuis des années ».

Henri LACORDAIRE est mort à l’âge de 59 ans le 21 novembre 1861 à Sorèze dans le Tarn.
Il fut inhumé à l'église de Sorèze. Une stèle commémorative est érigée sur sa tombe qui se trouve dans l’enceinte de l’Église catholique. La ville de Sorèze a plus tard rendu hommage à Henri LACORDAIRE pour la réforme qu’il apporte à l'éducation de la jeunesse, de son vivant.

 

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