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Décès : Jacques DOUFFIAGUES

Décès : Jacques DOUFFIAGUES 28 janvier 1941 - 16 octobre 2011
01/10/2015

Terrassé par les suites d'un coma

L’homme politique français magistrat honoraire à la Cour des comptes, Jacques DOUFFIAGUES s’est éteint le 16 octobre 2011 à Paris, vaincu à 70 ans par les suites d’un coma. Il voit le jour dans le 13e arrondissement de Paris le 28 janvier 1941. Il est le fils de Pierre DOUFFIAGUES, un ancien Inspecteur des Finances. Il étudie aux lycées Montaigne et Louis-le-Grand de Paris. Ensuite, il intègre l'Institut d'études politiques de Paris (IEP) et l'École Nationale d'Administration (ENA) d’où il en sort avec ses diplômes. En 1976, il devient directeur de cabinet de Jean-Pierre SOISSON, alors secrétaire d'état à la formation professionnelle dans le gouvernement Jacques CHIRAC I sous la présidence de Valéry Giscard d'ESTAING.

Le samedi 22 octobre 2011, ses obsèques ont été célébrées en la basilique Sainte-Clotilde, à Paris 7e. Par la suite, il est inhumé dans l'intimité au cimetière de Fieux (Lot-et-Garonne).

Ses compétences en matière administrative étaient largement reconnues...

Suite à l’annonce de son décès, le sénateur socialiste du Loiret Jean-Pierre SUEUR, qui fut son opposant à la mairie d'Orléans, a rendu hommage à un « homme de conviction ». « Son intelligence était vive. Il était très cultivé. Ses compétences en matière administrative étaient largement reconnues », a-t-il souligné.

Le Parisien annonce son décès en publiant l’article intitulé « Mort de l'ancien ministre et ex-maire d'Orléans Jacques DOUFFIAGUES ». Il y est rapporté que « l'ancien ministre, député et maire d'Orléans est mort dimanche à l'âge de 70 ans. Souffrant de graves problèmes cardiaques depuis plusieurs décennies, il s'est éteint dimanche dans un hôpital parisien après plusieurs jours de coma » tout en revenant sur son parcours.

Dans son article annonçant son décès, Ouest France revient sur un épisode de son parcours et souligne « Élu maire d’Orléans en 1980, à l’âge de 39 ans, il avait brutalement annoncé sa démission fin 1988, évoquant à la fois des problèmes de santé et des raisons personnelles. Il quittera la vie politique et s’inscrira au barreau de Paris avant d’ouvrir un cabinet de consultant et de conseil ».

Pour sa part, Le Point rapporte que « Ministre délégué chargé des Transports dans le gouvernement de cohabitation de Jacques CHIRAC de 1986 à 1988, cet ancien énarque proche d'Édouard BALLADUR a également été député du Loiret à deux reprises (1978 à 1981, puis 1986 à 1988) » dans son article relayant la nouvelle de son décès.

De son côté, 20 Minutes souligne le fait que « PDG de la Société française d'exportation de systèmes d'armement de 1993 à 1995, organisme chargé des ventes d'armes au Moyen-Orient qui avait notamment vendu trois frégates à l'Arabie saoudite en 1995. La justice, qui soupçonne de possibles rétrocommissions, s'intéressera de près à ce contrat (Sawari 2), de même qu'à un autre contrat supervisé par la Sofresa, la vente de sous-marins au Pakistan à la même période (contrat Agosta) au cœur des dossiers Karachi » dans son article faisant part de la triste nouvelle.

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