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Marie François Sadi CARNOT

Marie François Sadi CARNOT 11 août 1837 - 25 juin 1894
01/10/2015
  • Naissance : 11 août 1837 à Limoges
  • Etat civil : Marie François Sadi CARNOT, dit Sadi CARNOT est un homme d'État français. Il fut président de la République du 3 décembre 1887 au 25 juin 1894, date de son assassinat. Il est le fils de Lazare Hippolyte CARNOT, le petit-fils de Lazare CARNOT et le père d'Ernest CARNOT. Il doit son prénom de Sadi à son grand-père. Sa famille maternelle est originaire des départements de la Charente et de la Haute-Vienne. Sa mère, Jeanne-Marie DUPONT-SAVIGNAT, est la fille de François DUPONT-SAVIGNAT. 
  • Décès : 25 juin 1894 à Lyon (3e arrondissement)
  • Dans un contexte d'agitation syndicale et anarchiste, Sadi CARNOT est blessé d'un coup de poignard dans la rue de la Ré à Lyon, par l'anarchiste italien Sante Geronimo CASERIO le 24 juin 1894. Il quittait un banquet organisé à la Chambre de commerce à l'occasion de l'Exposition de Lyon. 
  • Le député Gaston DOUMERGUE, futur président de la République, fut témoin de l’attentat.
  • Sadi CARNOT meurt des suites de ses blessures, peu après minuit. 
  • Le lendemain, la veuve de Sadi CARNOT reçoit une photographie de Ravachol, expédiée par CASERIO, avec ces simples mots : « Il est bien vengé ».
  • Le président fut inhumé au Panthéon le 1er juillet 1894 à côté de son grand-père Lazare CARNOT, après des funérailles nationales à Notre-Dame.
  • Sa mort produisit une immense émotion dans le pays et fit la « une » de tous les suppléments illustrés. A Lyon, des scènes de racisme vis à vis des Italiens se produisirent, Caserio étant Italien, et notamment le consulat d’Italie, rue de la Barre, ainsi que des commerces dont le nom avait une consonance italienne ont été stupidement pris à partie.
  • Le Petit Journal dans son supplément illustré du 02 juillet 1894 revient sur l’assassinat avec plusieurs illustrations des faits.
  • Son assassinat fait adopter par la Chambre la dernière et la plus marquante des « lois scélérates », visant uniquement les anarchistes, et leur interdisant tout type de propagande. Elle sera abrogée en 1992.

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