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Avis mortuaire : Ronit Elkabetz

Avis mortuaire : Ronit Elkabetz 27 novembre 1964 - 19 avril 2016
21/04/2016

Elle a brillé dans sa carrière au cinéma

L’actrice, scénariste et réalisatrice israélienne Ronit Elkabetz est décédée au matin du mardi 19 avril 2016, d'après les informations publiées par le quotien national La Croix. Elle est apparue dans une trentaine de long-métrages, sans aucune formation dans le milieu.

Née le 27 novembre 1964 à Beer-Sheva en Israël, Ronit Elkabetz grandit dans une famille juive marocaine originaire d’Essaouira. Fille d’une mère coiffeuse et d’un père financier dans les postes israéliennes, elle s’initie d’abord au stylisme. Une occasion s’offre à elle en 1989 quand elle se rend à une audition dans laquelle elle est retenue pour interpréter le rôle principal du film « Le Prédestiné » de Daniel Wachsmann.

La comédienne s’est éteinte à l’âge de 51 ans

Ronit Elkabetz, mère de deux enfants, se partageait entre son pays natal, Israël, et son pays d’adoption, la France où elle s’est exilée en 1997 pour se refaire une nouvelle vie malgré le fait qu’elle ait brillé en Israël. Elle se trouve un stage chez Ariane Mnouchkine, au Théâtre du Soleil, mais y fait la plonge pour commencer, faute d’emploi possible avant que sa carrière ne prenne son élan et reçoit dès 2001 le prix de la meilleure actrice au festival de Thessalonique, pour son interprétation du rôle d’une amante ardente et mère divorcée dans le film de Dover Kosashvili intitulé « Mariage tardif », pour ensuite recevoir une série de récompenses. Sa participation dans la comédie « La visite de la fanfare » d’Eran Korilin en 2007 a remporté un franc succès au Festival de Cannes.

La talentueuse actrice a succombé à des suites d’un cancer

Avec son frère cadet Shlomi, elle signe trois films inspirés de son passé familial « Prendre femme » en 2004, « Les Sept jours » en 2007 et « Gett, le procès de Viviane Amsalem » en 2014, qui lui ont valu une grande reconnaissance dans le monde du cinéma. Le dernier film, racontant un divorce et l’émancipation dans une société où les femmes sont écartées, lui a apporté quelques ennuis avec les juifs orthodoxes. L’enterrement de Ronit Elkabetz a lieu à Kiryat Shaul.

 

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