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La structure des causes de mortalité en France a considérablement changé.

Les causes de décès

En 2012, les Françaises avaient une espérance de vie de 84,9 ans et les hommes de 78,5 ans.
L’enregistrement des décès à l’état civil permet de mesurer les variations de la mortalité. Les décès par sexe et âge permettent de calculer des tables de mortalité. Ces tables fournissent l’espérance de vie à la naissance, c’est-à-dire le nombre d’années qu'un nouveau-né pourrait s'attendre à vivre, s’il devait subir toute sa vie les conditions de mortalité observées au cours de l’année. Les causes de mortalité sont renseignées par un médecin sur un certificat spécifique et les certificats sont envoyés à l’INSERM qui en code les causes.
Les démographes étudient aussi combien de temps les populations peuvent espérer vivre en bonne santé : c'est "l'espérance de vie sans incapacité" (EVSI)
En France, où l'espérance de vie est déjà élevée, les gains d'années de vie se font aux âges les plus élevés, lorsqu'on est donc en moins bonne santé.

Un décès sur deux est une mort précipité

Presque 50% des décès surviennent après une décision médicale qui peut avoir pour effet secondaire d'abréger la vie. Le médecin, comme l'autorise la loi a arrêté un traitement qui prolongeait la vie ou intensifié un traitement sédatif contre la douleur, en ayant conscience que cela risquait d'entraîner le décès de son malade. 
Les décisions médicales en fin de vie selon l'Institut national d'études démographiques (Ined), mettent  ainsi en évidence l'ampleur de la médicalisation de la mort.
Les décès aujourd'hui surviennent majoritairement à l'hôpital ou en institution. L'étude de l’Ined, sur un sujet éminemment sensible, porte sur plus de 5000 décès à l'hôpital, en maison de retraite ou à domicile. L'enquête pointe la grande complexité des situations de fin de vie. 
• Dans 17% des cas : le décès est survenu de manière soudaine et inattendue, excluant de ce fait toute intervention médicale. 
• Pour 48% des morts : le médecin déclare avoir pris une décision susceptible d'entraîner le décès, le plus souvent sans intention de la provoquer.
 

La santé et la prévention des décès est un facteur essentiel de l’épanouissement de l’homme et de sa capacité à réaliser ses projets

Trop abrupt pour les uns, anxiogène pour les autres, s’il est un sujet que l’on préfère souvent éviter, c’est bien celui du décès : le thème n’est pas franchement « porteur » et pourtant… Identifier et quantifier les facteurs de mortalité permet de construire les politiques nationales de santé et les stratégies de prévention à mettre en œuvre, ce qui n’est pas une mince affaire. Cela permet aussi, à chacun, d’être informé, donc de pouvoir agir pour soi et les siens, car comme le stipule depuis toujours le vieil adage : « mieux vaut prévenir que guérir ».