Carnet

Tél 09 70 44 96 35

Un service client à votre écoute

7J / 7, de 9h à 18h (appel local non surtaxé)

517 journaux et éditions
Commandes 24H sur 24, 7 jours sur 7

Publiez un avis dans la presse

Registre des décès en France depuis 1970.
Plus de 26 millions de résultats (Insee)

En consultation gratuite

Recherchez un avis de deces

Carnet : Robert Manzon

Carnet : Robert Manzon 12 avril 1917 - 19 janvier 2015
01/10/2015

Doyen des pilotes de Formule 1

Le fondateur du Club International des Anciens Pilotes de F1, doyen des pilotes de Formule 1, le dernier à avoir vécu la première saison du Championnat du monde de F1, Robert Mazon s’est éteint 15 jours après le décès de Jean-Pierre Beltoise, dans la matinée du 19 janvier dans sa maison de Cassis. Il avait 97ans.
 
Né à Marseille le 12 avril 1917. Robert Manzon a fait ses débuts en 1946, en participant sur une Simca 8, à la Coupe des Alpes.
 

Il fut sacré meilleur de la catégorie 1100cm³ en n’obtenant qu’un minimum de points de pénalités.

En 1947, Manzon monta pour la première fois en circuit avec une Cisitalia D46. Il a obtenu la deuxième place dans des épreuves nationales qui s’est déroulée à Angoulême. Résultat qui l’a emmené à rejoindre l’équipe de Gordini.
 
En 1948 et 1949, Manzon a confirmé au volant de la Gordini qu’il fut l’un des meilleurs pilotes français, même s’il n’est pas parvenu à étouffer son palmarès, causé par sa monture instable. Néanmoins, il est le premier à remporter trois fois la course de côte du Mont Ventoux sur sa Simca-Gordini, en 1948, 1950 et 1952.
 
En 1950, Gordini, même dans l’incapacité de lutter les Ferrari, Alfetta et Maseratti, participe au Championnat du monde de Formule 1 qui a été créé la même année. C’est à Monaco, après son absence du Grand Prix d’ouverture à Silverstone que Manzon a fait ses débuts. Ses seuls points de l’année, c’est à l’occasion du Grand Prix de France, ou il a décroché la quatrième place.
 

L’année 1951 n’est pas fructueuse pour Robert Manzon. Les nombreux abandons ont rendu sa saison néfaste.

En 1952, la chance lui a souri enfin, en Belgique, en arrivant à la troisième place. Il a décroché de nouvelles places d’honneur durant la deuxième moitié de la saison en terminant le championnat à la sixième place. Manzon, alors qu’il partait dernier, a remporté l’épreuve monégasque qui fut un triomphe historique, puisqu’aucun pilote à part lui, sur le circuit monégasque, n’a réussi une telle prouesse. Il s’est également illustré sur la T15S 2.3L en remportant les Coupes du Salon en octobre.
 
En 1953, après avoir claqué la porte de l’écurie Gordini, c’est chez Scuderia Lancia, en catégorie « sport » que Manzon a passé la saison 1953, avant de revenir en 1954, à la F1, au volant d’une Ferrari privée, où il a décroché le Grand Prix de France, deuxième podium de sa carrière.
 
En 1955, Manzon est retourné chez Gordini et il a mis fin à sa carrière, après deux années sans le moindre résultat important en F1.
 
En 1962, Robert Manzon a fondé avec Paul Frère, Louis Chiron, Juan Manuel Fangio, Nino Farina, et avec d’autres pilotes de renom, le Club international des anciens pilotes F1.
 
En mars 2004, Robert Manzon a participé au bord d’une Ferrari F2 212 à la parade « Rétrospective du Grand Prix d’Aix-les-Bains ». Épreuve à laquelle Manzon a participé à quatre reprises.
 
En 2008, c’est lors du Grand Prix historique de Marseille que Manzon, à plus de 90ans, a brièvement repris le volant d’une Gordini.
Le double champion du monde, l’Espagnole Fernando Alonso est son préféré parmi les pilotes actuels.

Livre d'Or

Valérie MEZAMAT jeudi 28 avril 2022
Je dirais une chose : c'était un homme remarquable extraordinaire et d'une gentillesse incroyable.

Ajouter un message