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Obsèques : Michel Ciment

Obsèques : Michel Ciment 26 mai 1938 - 13 novembre 2023
27/11/2023

Une figure incontournable de la critique cinématographique

A l’annonce de son décès à Paris, figures, institutions du septième art et journalistes du monde entier ont salué dans les médias, sa carrière, son amour insatiable du cinéma, son immense culture. Michel Ciment s'intéresse très tôt au cinéma. Il écrit ses premiers textes sur le septième art dans une petite revue étudiante nommée CinémaTexte.

⦁ En 1963, il fait parvenir un texte consacré au film d'Orson Welles « Le Procès » au comité de rédaction de la revue Positif qui publie son article. Trois ans plus tard, il rejoint le comité de la revue dont il finira par prendre la direction de la publication.
⦁ En 1970, il rejoint l'équipe de critiques de l'émission radiophonique Le Masque et la Plume, dont il reste membre jusqu'à son décès.
⦁ En 1973, il publie son premier livre, Kazan par Kazan, dans lequel il s'entretient avec le cinéaste. Sur le même modèle suivront des livres consacrés à Francesco Rosi, Joseph Losey et, en particulier, Stanley Kubrick (1980) dont Michel Ciment est l'un des principaux exégètes.
⦁ Au début des années 1990, tout en continuant son travail à Positif, il lance une nouvelle émission radiophonique, Projection privée, à France Culture, dans laquelle, de 1990 à 2016, il reçoit un ou plusieurs invités venus discuter autour d'un thème inspiré par l'actualité cinématographique.

Michel Ciment était un critique avisé et perspicace, doté d'une vaste culture cinématographique. Il était également un homme engagé, qui n'hésitait pas à défendre ses convictions.


Il laisse derrière lui une œuvre considérable

Voici quelques-unes des critiques les plus marquantes de Michel Ciment :
« Le Procès » d'Orson Welles (1963) : « Un chef-d'œuvre inoubliable, une œuvre d'une beauté et d'une puissance rare. »
« 2001, l'Odyssée de l'espace » de Stanley Kubrick (1968) : « Un film visionnaire, qui a bouleversé notre conception du cinéma. »
⦁ « Apocalypse Now » de Francis Ford Coppola (1979) : « Un film monumental, une véritable épopée. »

Défenseur du cinéma français, il a notamment critiqué l'influence des Cahiers du cinéma sur la critique cinématographique française, qu'il jugeait trop uniforme. Il a également été très investi dans la promotion du cinéma auprès du grand public. Le critique a notamment participé à la création du Festival du cinéma américain de Deauville, dont il a été le président pendant plusieurs années.


Une pluie d’hommages...

« Michel Ciment était une référence de la critique de cinéma. Les auditeurs de France Inter entendaient sa voix depuis plus de cinquante ans dans “Le Masque et la Plume” » a écrit Adèle Van Reeth, la directrice de la radio publique.

« C'est toute la famille du Masque et la Plume qui perd l'un de ses plus proches », a réagi Jérôme Garcin, producteur de l'émission au Journal Le Monde. « C'est peut-être l'esprit le plus libre, le plus encyclopédique que la critique de cinéma ait jamais produit », poursuit l'écrivain.

Le cinéma était sa vie. Sa vision du cinéma, généreuse et partageuse, était loin des dogmes et des exclusions. Clap de fin ...

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