Obsèque : Catherine THÉOT

La mort lui a-t-il accordé une seconde vie ?
Naissance : 5 mars 1716 à Barenton.
État civil : Catherine THÉOT est une mystique et une visionnaire française. Elle était originairement une domestique au couvent des Miramiones à Paris. Elle s’est autoproclamée prophétesse de la fin de l'Ancien Régime de l'époque de la Révolution française. Catherine THÉOT se disait être la « mère de Dieu » et procréer le nouveau messie qu’elle désignait par Robespierre. Sa secte chute en 1794, après la chute de Robespierre. Elle sera par la suite, jugée puis finalement disculpée.
Décès : 1er septembre 1794 à la Petite-Force, à Paris.
Catherine THÉOT est morte à l’âge de 78 ans à la Conciergerie où elle était enfermée.
- Un mois après l'exécution de Robespierre, Catherine THEOT aurait prophétisé sa mort. Elle aurait déclaré au fond de sa prison : « Je ne périrai pas sur l'échafaud. Un évènement, qui jettera l'épouvante dans Paris, annoncera ma mort ». Cette affirmation reste une anecdote ésotérique.
- Quand son décès surgit, la poudrière de Grenelle aurait explosé et provoquerait la mort d’une centaine de personnes, comme le rapporte François CARADEC dans « Guide de Paris mystérieux », éditions 1976.
- Elle prédisait revenir de la mort et proclamait dans un rite de sa religion, l’immortalité de Robespierre, suivant le « Dictionnaire de la Conversation et de la Lecture », volume 36. En effet, elle s’autoproclamait « mère de Dieu » et désignait son privilégié Robespierre par le messie.
- Plus tard en 1926, Gérard LENÔTRE peint Catherine THÉOT et publie sa gravure dans son recueil « Le mysticisme révolutionnaire ».
- Ses lieux d’inhumation sont obscurcis et aucun document ne laisse des traces à ce sujet.