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Carnet : Mamie SCOPITONE

Carnet : Mamie SCOPITONE 28 avril 1918 - 10 mars 2012
01/10/2015

Mamie SCOPITONE est morte à l'âge de 94 ans

Naissance : En 1918

État civil : Mamie SCOPITONE est le pseudonyme du célèbre impresario de spectacle française, Andrée « Daidy » DAVIS-BOYER. Elle est qualifiée de « grande dame du music-hall d'après-guerre » et est connue comme la principale productrice et réalisatrice, de Scopitones, l'ancêtre du clip vidéo, dans les années 1960. Elle est l'épouse de Roby DAVIS, saxophoniste de jazz et chef d'orchestre, et la mère de la musicienne Florence DAVIS. Au cours de sa carrière, elle a organisé les tournées des plus grandes vedettes du music-hall des années 1950 : de Django REINHART à Charles AZNAVOUR, en passant par Henri SALVADOR et Tino ROSSI ou encore Édith PIAF.

Décès : 10 mars 2012

C’est sa maison de production : Les Productions DAVIS-BOYER qui rendent publique sa disparition.

Réputée comme étant une grande dame du show-business 

Le journal France Soir intitule « Daidy DAVIS-BOYER, « Mamie Scopitone » l'inventrice du clip est décédée » pour annoncer la disparition de la « figure de la variété et du jazz qui a popularisé dans les années 60, le « Scopitone », ancêtre du juke-box et du clip vidéo réuni ». Elle y est considérée comme « une pionnière de la télévision, ayant marqué de son empreinte le monde de la scène et de l'audiovisuel, du music-hall au petit écran ».

Le ministre de la Culture Frédéric MITTERRAND souligne dans un hommage à la défunte que « Les productions DAVIS-BOYER représentent un véritable trésor. Elles gèrent et conservent un répertoire exceptionnel de chansons représentant vingt ans d'aventure Scopitone. Ce continent sonore et visuel, tantôt désuet, tantôt naïf, parfois surréaliste » a façonné l'imaginaire culturel de « tous les garçons et les filles » des sixties ».

Le Télégramme avec son article « Daidy DAVIS-BOYER. Décès d'une grande dame du show-business » souligne que « son nom ne dit peut-être rien aux moins de 40 ans, et pourtant ce fut une avant-gardiste en son temps ». Un qualificatif aussi utilisé par le journal « Vosges Matin » dans son propre article relayant l’annonce de son décès, tout comme « L’Est Républicain ».

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