Le Bien Public est un quotidien régional français diffusé en Côte-d’Or et dont le siège se trouve à Dijon.
C’est Eugène Jobard maître imprimeur, grâce au soutien financier du baron Paul Thenard, chimiste et agronome français, qui fonda, le 31 août 1868 ce journal, qui en fait, était la fusion de deux titres : l’Union Bourguignonne et de l’Impartial Bourguignon.
Le Bien Public connaîtra bien des péripéties au cours de son existence, ancrée fortement à l’histoire de la région.
Jobard définit ainsi le crédo du quotidien : « Penser, agir, servir l’intérêt général en toute indépendance, défendre un idéal commun au dessus d’étiquettes politiques ou de polémiques stériles. »
A la mort de Jobard, c’est le baron Louis Thenard, père de Paul Thenard qui prend les rênes de l’imprimerie Jobard et du journal.
La seconde guerre mondiale survient et les allemands entrent à Dijon. De peur que ces derniers puissent utiliser l’imprimerie, Louis Thenard commence par arrêter le tirage du journal, ensuite, il saborde celui-ci, avant de mettre hors d’état de marche les machines, en faisant démonter les pièces essentielles.
Le Bien Public consacre dans ses éditions une page Carnet où les annonceurs peuvent publier des avis de décès, in memoriam, avis de messes, hommages, anniversaires, condoléances ou avis de remerciements
En relation privilégiée avec ce journal qui a une bonne notoriété auprès de ses lecteurs, nous vous facilitons, grâce à notre site, la publication d’un avis de décès Le Bien Public, avec un accompagnement en ligne qui vous permet :
- de connaitre le prix de votre annonce nécrologique avant validation,
- d’avoir la possibilité de régler votre facture en trois paiements,
- d’avoir le visuel de votre annonce telle qu’elle paraîtra dans le carnet Le Bien Public.
Perdre un être cher est une épreuve très difficile pour les familles, et beaucoup de formalités administratives sont à prévoir, parmi lesquelles la publication d’un avis de décès. Afin d’alléger ces formalités qui incombent aux proches du défunt, le service client d’Avis-de-deces.com les assiste jusqu’à la parution de leur annonce dans l’édition papier de leur choix.
Louis Thenard décide, durant la période où le journal ne paraît plus, c’est-à-dire quatre années, de maintenir le paiement des salaires des employés du journal.
A la fin de la guerre, et après la libération de Dijon, Le Bien Public reparaît le 12 septembre 1944, avec un titre évocateur : « Dijon est libéré ; les troupes du général du Vigier et les FFI ont fait hier matin, leur entrée dans la capitale bourguignonne qui les a accueillies dans un délire d'enthousiasme ». Tous ces évènements firent que la réputation de quotidien résistant attribuée au Bien Public fut renforcée aux yeux de ses lecteurs.
En 1947, le baron Louis Thenard appelle son neveu, François Bacot, secondé par René Pretet, directeur du Courrier de Saône et Loire, et Arnould Thenard, héritier de la famille, pour diriger le journal.
Le journal se modernise sous l’essor d’Arnould Thenard, d’abord en déplaçant, en 1972, son siège à la Fontaine d’Ouche, ensuite en faisant l’acquisition d’une nouvelle rotative Man, dernier cri à l’époque, et enfin, en y introduisant l’informatisation avec un système conçu dans ses propres ateliers.
Le Bien Public est racheté, revendu à plusieurs sociétés, et connaît plusieurs propriétaires, jusqu’à finir sa course entre les mains du groupe EBRA, auquel il appartient dorénavant.
En 2018, il est diffusé à 38.000 exemplaires et son chiffre d’affaires était de près de 48 millions d’euros.
Le Bien Public dispose de quatre éditions locales : Dijon, Beaune, Haute Côte-d’Or, et région dijonnaise.
Historique de diffusion
Période | Tirage print | Diffusion Totale Payée | Diffusion Totale | |
Source ACPM / OJD |
DSH 2021 |
32 881 |
32 844 |
33 991 |
|
PV 2020 |
34 612 |
33 910 |
35 179 |
|
PV 2019 |
36 194 |
35 465 |
36 848 |
|
PV 2018 |
38 352 |
36 271 |
37 745 |
|
PV 2017 |
40 000 |
37 136 |
38 663 |
|
PV 2016 |
41 110 |
36 850 |
38 480 |
|
PV 2015 |
42 530 |
37 154 |
38 672 |
|
PV 2014 |
43 596 |
38 016 |
39 587 |