La libération de la ville de Rouen, après l’occupation allemande, a été actée le 30 août 1944, avec l’arrivée des troupes anglo-canadiennes, poussant les allemands à battre en retraite en direction de la Belgique et des Pays-Bas. C’est dans ce climat de liberté et de retour à la paix que naîtra, deux jours plus tard, plus exactement le 1er septembre 1944, le journal Paris-Normandie, qui s’appelait alors Normandie parle français. Il succède à l’époque au Journal de Rouen, apparu en 1762 et probablement le plus ancien journal français.
Mais le premier numéro du journal est fondé par Etienne Vincent Machuel en 1785, imprimeur-libraire. Le titre Paris-Normandie sera adopté en 1947. A la libération, le journal était interdit de parution pour collaboration.
Une page carnet, au sein du journal Paris-Normandie, est dédiée à la publication des avis nécrologiques (avis de décès, messes, anniversaires, condoléances, In memoriam...).
Toujours en étroite collaboration avec ce quotidien qui a pour but d’être chaque jour plus près de ses lecteurs, la publication d’un avis de deces dans Paris Normandie est possible à partir de notre site. Pour cela, vous avez le privilège d’avoir une assistance en ligne vous permettant:
- de publier votre faire-part dans le quotidien,
- d’avoir un aperçu du coût de votre annonce nécrologique,
- de visualiser celle-ci telle qu'elle paraîtra dans la page carnet Paris Normandie
La perte d’un proche est toujours une épreuve difficile pour la famille qui est confrontée dans ces moments de douleur à diverses formalités administratives, notamment la publication d’un avis de décès. Dans de pareilles circonstances, notre site, Avis-de-deces.com vous guide et vous accompagne jusqu’à la publication de votre annonce dans le carnet du Paris-Normandie.
Le journal dépérit et sa pérennité est menacée, à tel point qu’en 2005, seuls les départs de quelques salariés et la fermeture de certaines rédactions locales permettront sa survie.
Au début de l’année 2012, les syndicats s’inquiètent une nouvelle fois quant à l’avenir du journal et craignent un plan social, et même un dépôt de bilan. En février 2012, la société normande de presse, d’édition et d’impression (SNPEI), qui édite le journal, est placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce du Havre. Le 24 juillet 2012 deux journalistes, Xavier Ellie et Denis Huertas sont autorisé, par ce même tribunal à reprendre le quotidien, mais cette offre est assortie de la suppression de 85 emplois sur 357.
Auparavant, en 2010, le journal créé son site internet, et en 2014, y installe le paywall, qui génère un million de vues par mois et 3 à 5 millions de pages vues.
Paris-Normandie procède à plusieurs développements numériques, en assurant notamment sa présence sur les réseaux sociaux, il s’équipe aussi d’un studio TV pour créer et diffuser des émissions sur le web.
Le 30 novembre 2015, la Normandie se réunifie, mais Ouest France menace d’arriver sur ses terres. Pour contrer cette arrivée, Paris-Normandie publie une nouvelle édition : France-Paris-Normandie qui combine l’information sur l’ensemble de la région et 4000 exemplaires en sont tirés, diffusés dans la partie est du Calvados ainsi qu’à Caen, et les principales villes haut-normandes.
Le 1er avril 2016, à la suite de difficultés de trésorerie consécutives à une baisse des ventes et des recettes publicitaires, le tribunal de commerce de Rouen place la société éditrice du journal en redressement judiciaire pour une période totale de 10 mois, au terme de laquelle ce tribunal préfère l’offre du PDG Xavier Ellie à celle du groupe belge Rossel, contrairement au vœu de la rédaction.
En avril 2017, Jean-Louis Louvel, PDG du groupe PGS, basé à Saint-Étienne-du-Rouvray, spécialisé dans la fabrication de palettes en bois, prend 49 % du capital et y injecte 750 000 €.
Le 30 juin de la même année, Xavier Ellie cède toutes ses actions (51 %) à Jean-Louis Louvel, ce qui permet à ce dernier de devenir l’actionnaire majoritaire et nomme, dans la foulée, Romuald Uzan comme directeur de la publication et Frédérick Cassegrain, directeur général.
A la suite d’un conflit polémique entre le propriétaire du journal, Jean-Louis Louvel, et le directeur général, Frédérick Cassegrain, ce dernier est évincé.
Le 12 avril 2020, la SNIC est placée en redressement judiciaire, et le journal risque de disparaître.
Le 15 juin 2020, le groupe belge Rossel est choisi comme repreneur par le tribunal de commerce de Rouen.
Le chiffre d’affaires réalisé en 2020 par le journal est de 11 millions et 600 mille euros pour une diffusion d’environ 42.000 exemplaires pour l’année 2019.
Historique de diffusion
Période | Tirage print | Diffusion Totale Payée | Diffusion Totale | |
Source ACPM / OJD |
DSH 2021 |
39 810 |
35 194 |
36 081 |
|
PV 2020 |
44 690 |
38 252 |
39 689 |
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PV 2019 |
50 288 |
41 363 |
42 735 |
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PV 2018 |
54 063 |
44 340 |
45 650 |
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PV 2017 |
62 626 |
50 313 |
51 921 |
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PV 2016 1 |
58 786 |
44 906 |
46 248 |
|
PV 2015 |
49 931 |
40 197 |
41 370 |
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PV 2014 |
51 071 |
42 799 |
44 257 |