Avis mortuaire : Louis MAGNAT

Ancien militaire et ingénieur dans la Prospection électrique de pétrole
Le compagnon de la Libération Louis MAGNAT est mort le 29 août 2012 à Barcelone en Espagne. Il est né à Lyon, le 8 avril 1915. Ingénieur des Arts et Métiers, il suit les cours d'élève officier de réserve à Poitiers en 1935. Promu au grade de sous-lieutenant, il est affecté au 94e Régiment d’artillerie de montagne à Nice en avril 1936. Libéré du service militaire en octobre 1937, il s'installe en Argentine où il travaille dans la prospection de pétrole comme ingénieur. Il est mobilisé le 6 mai 1940 en Patagonie et reçoit l'ordre de se rendre à Buenos Aires pour y embarquer à destination de la France. De nombreuses personnalités lui ont rendu hommage.
Un des doyens des Compagnons de la Libération
Le Figaro annonce son décès en publiant l’article « Libération : décès de Louis MAGNAT ». Il y est rapporté que « Louis MAGNAT, ancien officier d'artillerie dans la 2ème DB et l'un des doyens des Compagnons de la Libération, est décédé à l'âge de 97 ans, a annoncé aujourd'hui la chancellerie de l'Ordre de la Libération ». Par ailleurs, l’article souligne que « Son décès porte à 24 le nombre des survivants de cet ordre prestigieux créé par le général de GAULLE en novembre 1940. Le décès de Louis Magnat est survenu le 29 août à Barcelone mais sa famille ne l'a annoncé qu'au début de la semaine à la chancellerie de l'ordre. Il était officier de la Légion d'honneur, et notamment titulaire de la Médaille de la Résistance, de la Croix de guerre 39/45 avec trois citations et de la Presidential Unit Citation (USA) ».
Il s'éteint dans sa 97ème année
Pour sa part, L’Alsace fait part de son décès via l’article intitulé « Décès du Libérateur Louis MAGNAT ». Il y est annoncé que « « Louis MAGNAT fut de ceux ayant libéré notre ville, notre pays et le reste du monde du nazisme » réagit Roland RIES, maire de Strasbourg, à l'annonce de la disparition de Louis MAGNAT, ancien officier d’artillerie dans la 2ème DB. L'un des doyens des Compagnons de la Libération, est en effet décédé à l’âge de 97 ans. Ayant participé, en novembre 1944, à la Libération de Strasbourg, cet ancien ingénieur s’était engagé dans les Forces françaises libres alors que, se trouvant au Cameroun, il avait entendu parler de l’Appel du 18 Juin 1940 ».