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Disparition : Gisèle GUILLEMOT

Disparition : Gisèle GUILLEMOT 24 février 1922 - 1 février 2013
01/10/2015

Gisèle GUILLEMOT fut la seule survivante

La résistante française, Gisèle GUILLEMOT est mort à 90 ans, le 1er février 2013 à Paris (VIIe) où elle résidait. Née le 24 février 1922 dans la cité ouvrière du Plateau à Mondeville dans le Calvados, elle est la fille d'une mère normande et d'un père italien. Dès 1940, à 18 ans, Gisèle GUILLEMOT rentre dans l'aventure de la Résistance, accompagnée de cinq autres jeunes gens de la cité ouvrière de Mondeville-Colombelles-Giberville, aux portes de Caen. Après l'arrestation de l'un d'entre eux et de son exécution comme otage le 15 décembre 1941, le groupe se dispersa. Certains d'entre eux seront fusillés et d'autres décèderont des suites de blessures infligées par les nazis. 

Figure emblématique de la résistance en Normandie

Ouest France annonce son décès en publiant l’article « Décès de Gisèle GUILLEMOT, une héroïne de la résistance en Normandie ». Il y est annoncé que « Gisèle GUILLEMOT, figure emblématique de la résistance en Normandie, née en 1922 à Mondeville, dans la cité ouvrière du Plateau, est décédée vendredi ». Par ailleurs, l’article souligne que « Dès 1936, elle s’engage contre les inégalités sociales et participe aux mouvements sociaux, au Front populaire. Gisèle GUILLEMOT entre dans le réseau de Résistance du Plateau à l’été 1940 et adhère au Parti communiste illégal. Agent de liaison, sous le pseudonyme d’Annick, elle devient la responsable du Front patriotique de la jeunesse dans le Calvados et participe à de nombreuses actions contre l’occupant. Arrêtée par la Gestapo en 1943, elle est jugée par le Tribunal spécial de Lübeck et condamnée à mort avec Edmonde ROBERT, institutrice, et 14 autres compagnons. Après la Libération, elle quitte la région pour aller vivre à Paris où elle s’investit dans la Fédération nationale des déportés, internés, résistants et patriotes ».

Elle avait été déportée à Ravensbrück

Dans son article « Décès de la résistante Gisèle GUILLEMOT », Le Progrès annonce que « La résistante Gisèle GUILLEMOT, qui avait été déportée à Ravensbrück, est décédée à l’âge de 90 ans à Paris (VIIe) où elle résidait. Née le 24 février 1922 dans la cité ouvrière du Plateau à Mondeville dans le Calvados, Gisèle GUILLEMOT avait participé très jeune au Front Populaire et à des actions de soutien à la République espagnole. Dès le début de l’Occupation, elle entre en résistance avec des camarades de sa cité dont certains sont arrêtés par les gendarmes qui les livrent aux Allemands. Quatre de ses camarades seront alors fusillés ou tués par les Allemands. Condamnés à mort le 13 juillet 1943 par un tribunal militaire allemand à Paris, quatorze hommes seront fusillés au Mont Valérien. Gisèle et Edmonde ROBERT, sont aussi condamnées à mort et déportées vers l’Allemagne, la loi allemande interdisant de fusiller les femmes. Après un interminable voyage en train de près de 90 jours, elle fut transférée au camp de Ravensbrück puis, en mars 1945, à Mauthausen où elle est fut libérée le 20 avril 1945 par la Croix-Rouge internationale ».

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