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Herberto Helder

Herberto Helder 23 novembre 1930 - 23 mars 2015
01/10/2015
Herberto Hélder de Oliveira est né à Funchal (Madère) le 23 novembre 1930 et décédé le 23 mars 2015 à son domicile à Cascais, à une trentaine de kilomètres de Lisbonne à l’âge de 84ans. Il était l’un des plus grands poètes et écrivains portugais et l’une des voix les plus singulières de la deuxième moitié du XXe siècle.
 
Herberto Helder étudiait les lettres à l’université de Coimbra. En 1958, il a publié son premier livre intitulé « Love in affaires ». Puis, travaillait comme journaliste, traducteur, bibliothécaire, présentateur de radio... à Lisbonne. Il passait encore d’un métier à un autre comme un employé de cafés et de brasseries et aussi d’un pays à un autre (France, Pays-Bas, Belgique) au moment où il avait dû quitter le Portugal afin de fuir la dictature de Salazar.
 
Son recueil principal, « Les Cent Pas » (Os Passos em Volta), publié en 1963, est inspiré de cette thématique de l’exil. Cinquante ans plus tard, soit en 2013, traduit en français seulement aux éditions Chandeigne, le recueil est considéré comme son « livre culte », constitué de textes courts oscillant entre le poème et la nouvelle. Dans ces textes à la beauté bizarre, on trouve un petit employé de bureau aux aspirations métaphysiques, de nombreux alcooliques et un poète obscur qui s’en prend à Dieu. L’auteur y parcourt l’Europe, d’un bar à l’autre, laissant couler ses phrases construire tout un monde.
 
Enregistrant le monde, les lumières, les voix, les images, il combinait le sens et les sens, puis en dégageait quelques parties qui frappent par leur force incantatoire.
 
Commençant par « O Amor em Visita » (L’Amour en visite) en 1958 et « A Colher na Boca » (La Cuiller dans la bouche) en 1961, l’œuvre de Helder forme un vaste édifice fait d’une vingtaine de recueils qu’il avait réunis dans les deux tomes de Poesia Toda (1973 et 1981), montrant ses œuvres comme un seul et long poème ininterrompu. Lieux traversés et perdus, nuits d’insomnies, solitude errante, visages entrevus : tels étaient quelques-uns de ses thèmes de prédilection.
 
Herberto Helder refusait, par éthique, toute récompense littéraire et toute interview avec des journalistes.

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