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Obsèques : Jacques CHAUVIRÉ

Obsèques : Jacques CHAUVIRÉ   1915 - 4 avril 2005
01/10/2015

Il s'éteint à son domicile à l'âge de 90 ans

L’écrivain et médecin français, Jacques CHAUVIRÉ meurt à 90 ans chez lui à Neuville-sur-Saône, le 4 avril 2005. Né en 1915 près de Lyon, il était le second fils d’Ivan-Georges CHAUVIRÉ, sous-lieutenant au 67e Régiment d’Infanterie, tué en Champagne la même année, et de Fanny MAURIAT, fille d’Etienne-Benoît MAURIAT, maire de Genay. Il suit études secondaires au lycée Ampère de Lyon et de brillantes études de médecine (interne des Hospices Civils de Lyon). Après ses études, il s’installe comme médecin-généraliste à Neuville-sur-Saône, où il exercera pendant 40 ans au bout du Quai Armand Barbès au bord de la Saône, paresseuse et mélancolique, comme il aimait la décrire. Mobilisé, il fait la campagne de 1939-1940 en qualité de médecin auxiliaire dans un régiment d’artillerie.

Partage de la soif est son premier texte

Libération annonce son décès en publiant l’article « Mort de Jacques CHAUVIRÉ ». Il y est rapporté que « Jacques CHAUVIRÉ, médecin et écrivain, comme son ami lyonnais Jean REVERZY, est mort le 4 avril chez lui à Neuville-sur-Saône. Il avait 90 ans ». Par ailleurs, l’article souligne que « Camus avait publié son premier texte, Partage de la soif, en 1958, chez Gallimard, où cinq autres romans allaient suivre, jusqu'en 1980. Le Dilettante en a réédité trois, et a fait paraître en 1990 le recueil de nouvelles Fins de journées. C'est en 2003, aux éditions Le Temps qu'il fait, qui avaient réédité les Mouettes sur la Saône, que Jacques CHAUVIRÉ allait connaître un grand succès tardif avec Elisa, suivi, tout récemment, d'un bref Journal d'un médecin de campagne 1950-1959. Dans Elisa, l'écrivain se souvenait avec une émotion intacte, soixante ans après, de la vive affection qui l'avait lié, lui, petit garçon de 6 ans, orphelin de père, et Elisa, 18 ans, la bonne qui s'occupait de lui et allait le quitter bientôt pour se marier ».

Il ne s'est jamais considéré comme un écrivain à part entière

Pour sa part, Le Nouvel Observateur fait part de son décès via l’article intitulé « Jacques CHAUVIRÉ est mort ». Il y est annoncé que « Le médecin et écrivain Jacques CHAUVIRÉ est mort lundi 4 avril à son domicile de Neuville-sur-Saône, a-t-on appris auprès des éditions Le Temps qu'il fait. Ayant nourri ses livres de l'expérience quotidienne de la souffrance et de la mort, et écrit en marge d'un métier très prenant généreusement exercé au profit des humbles et des vieillards, vivant à l'écart du monde des Lettres, il ne s'est jamais considéré comme un écrivain à part entière et, sa retraite prise, a cessé d'écrire pendant vingt ans. Son « Journal d'un médecin de campagne » (Le temps qu'il fait, 2004), écrit pendant dix ans à l'aube de sa carrière de romancier, fait figure de profession de foi en montrant que « la médecine était une discipline littéraire ». On pourrait sûrement soutenir la proposition inverse dans le cas de CHAUVIRÉ » ».

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