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Nécrologie : André BERGERON

Nécrologie : André BERGERON 1 janvier 1922 - 20 septembre 2014
01/10/2015

Il perd la vie dans sa 92ème année

Le syndicaliste André Bergeron qui dirigea Force ouvrière entre 1963 - 1989, est décédé à Belfort, à l’âge de 92 ans dans la nuit de vendredi au samedi 20 septembre. Anticommuniste primaire et réformiste, il a été après la seconde mondiale, de toutes les conquêtes sociales.
 
Né à Suarce (Territoire de Belfort), le 1er janvier 1922, Bergeron devient dès l'âge de 14 ans apprenti typographe, dans une imprimerie et participe en 1936 aux grèves. Après la Seconde Guerre mondiale, il participe à la création de FO en 1948 dont les militants sont issus des rangs de la CGT.
 

Devenu en 1963 secrétaire général de FO, Bergeron s’est fait remarquer de la scène sociale

Pendant les événements de mai 1968, il a obtenu le soutien des dirigeants d’entreprise pour que le SMIC horaire soit de 3 francs, tandis que Jacques Chirac et la CGT mandatée par Georges Pompidou, le premier ministre de l'époque, s'étaient mis d’accord sur 2,70 francs. Il se voyait proposer un portefeuille ministériel par Jacques Chirac et Valéry Giscard d'Estaing à plusieurs reprises, mais déclina toutes ces sollicitations.
 
André Bergeron incarnera durant toute cette période, un réformiste et syndicalisme tourné vers le compromis, s'imposant en tant qu’interlocuteur favorisé du patronat et de l'État.
 

Les hommages affluent

Ayant présidé l'Institut d'histoire sociale puis membre de la Confédération européenne des syndicats libres, André Bergeron était à plusieurs reprises à la tête du conseil d'administration du régime national d'assurances chômages, à l’origine de l'Unédic. Il fut également l’auteur de plusieurs ouvrages notamment « Force ouvrière », « Lettre ouverte à un syndiqué » en 1975, « Je revendique le bon sens » en 1996, ou encore « ses Mémoires » en 2002.
 
Il quitte en février 1989, la scène syndicale en laissant sa place à Marc Blondel. Ce dernier qui est décédé à l'âge de 75 ans au printemps dernier, a été succédé par Jean-Claude Mailly en février 2004.
 
À l’annonce de sa disparition, le président François Hollande a tenu saluer en lui dans un communiqué « un grand syndicaliste (...) qui toute sa vie incarna un syndicalisme offensif et réformiste, participa à de nombreuses avancées sociales dans notre pays (...) et était prêt au compromis, mais intransigeant sur les principes ».

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