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Jon Vickers

Jon Vickers 29 octobre 1926 - 10 juillet 2015
01/10/2015

Le Maestro canadien quitte la scène de la vie.

Connu sous le nom de Jon Vickers, le ténor est mort le 10 juillet 2015 dans sa maison à Toronto, a annoncé l’Opéra royal de Covent Garden, à Londres. C’est sa famille qui a transmis la triste nouvelle à la maison d’opéra de Londres en précisant qu’il luttait depuis longtemps, contre la maladie d'Alzheimer.

Né le 29 octobre 1926 à Prince Albert en Saskatchewan au Canada, Jon Vickers a commencé comme enfant de chœur avant de dominer de sa haute stature pendant plus de trente ans, la scène lyrique. Avec la mort de Jon Vickers, c’est l’un des ténors les plus charismatiques du XXe siècle qui disparait a indiqué la maison d’opéra royal à Londres.

Le chanteur canadien a dominé la scène lyrique pendant trois décennies à partir de 1957.

La carrière du ténor n’était pas tracée. L’enfant, né dans la Saskatchewan, (Ouest du Canada) chante dans des églises, où il impressionne l’auditoire.
Plus tard, il dira avoir acquis sa carrure de colosse et ses larges épaules dans les fermes où il travaillait l’été avec ses frangins pour subvenir aux besoins de sa famille.

⦁ En 1950, l’octroi d’une bourse lui permet d’entrer au conservatoire de Toronto.
⦁ Sa mémoire prodigieuse emmagasine pas moins de 32 oratorios, 400 mélodies et 28 opéras.
⦁ En 1954, Jon Vickers fait ses débuts professionnels avec la Toronto Opera Festival Company.
⦁ « Ici Londres » : David Webster, qui l’a entendu à Toronto, veut l’auditionner à nouveau.
⦁ Karajan l’invite pour la première fois au Festival de Salzbourg en 1966 

De Paris à New York, de Buenos Aires à San Francisco, de Vienne à Milan, de Paris à Salzbourg, Vickers fascine par son intensité dramatique et son héroïsme vocal.

Ceux qui ont vu Vickers sur scène ne l’ont pas oublié.

Les autres ont heureusement quelques témoignages comme le Tristan d’Orange, le Fidelio, avec Gundula Janowitz, dirigé par Zubin Mehta en 1977 sans parler des Karajan...

Dans un communiqué, sa famille a ajouté qu’il laisse dans le deuil sa sœur, ses cinq enfants, ses 11 petits-enfants et deux arrières petits-enfants. Le Monde qui a annoncé son décès a publié dans ses colonnes, le parcours de cet homme doté d’une voix puissante hors du commun. Le chanteur a toujours dit que sa carrière n’était pas sa raison de vivre, sa famille a toujours eu la première place. En hommage à Jon Vickers aujourd’hui disparu, France Musique propose quelques-uns de ses enregistrements.

 

 

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