Carnet : Jean DUTOURD
Les obsèques de Jean Dutourd
Le romancier et essayiste français, Jean DUTOURD est mort à 91 ans, le 17 janvier 2011 à Paris. Né Jean Gwenaël DUTOURD, il voit le jour à Paris, le 14 janvier 1920. C’est le fils de François DUTOURD, chirurgien-dentiste et d’Andrée HAAS. Orphelin de mère à 7 ans et mobilisé à 20 ans, il est fait prisonnier au bout de quinze jours de guerre. Il s’évade six semaines plus tard, revient à Paris et passe une licence en philosophie à la Sorbonne. Licence incomplète, car il ne parvient jamais à décrocher le certificat de psychologie. Il épouse Camille LEMERCIER, le 22 mai 1942. Le couple aura deux enfants : Frédéric et Clara DUTOURD.
Ses obsèques se sont déroulées le 21 janvier 2011, en l'église de Saint-Germain-des-Prés à Paris. Puis, il fut inhumé au cimetière du Montparnasse.
France Soir annonce son décès en publiant l’article intitulé « L'académicien Jean DUTOURD est mort ». L’article rapporte que « Figure de l'émission « Les Grosses Têtes » sur RTL, écrivain et académicien Jean DUTOURD est décédé lundi soir à 91 ans. Personnage important de la littérature française et amateur de bons mots, il avait été élu en 1978 à l'Académie française. Un brin réactionnaire et volontiers provocateur, il n'a jamais caché ses idées de droite ».
Ancien résistant, journaliste, auteur de romans, mais aussi d'essais et de pamphlets
De son côté, Nicolas d'Estienne d'ORVES du Figaro intitule « La mort de Jean DUTOURD, « l’éternel réfractaire » » son article faisant part de son décès. Il annonce que « L'académicien Jean DUTOURD, romancier et essayiste, est mort lundi soir à l'âge de 91 ans. Il était entré à l'Académie en 1978, élu au fauteuil de Jacques RUEFF » et souligne qu’« On aurait peine à croire que celui qui fut le poil à gratter des lettres françaises pendant plus d'un demi-siècle, provocateur parfois ébouriffant, membre éminent du club des ronchons, proclamant «en arrière toute ! », défendant pêle-mêle Chevènement, Papon, les Serbes, le bon Français, le Pape, Louis XV, de GAULLE, les mal-aimés et les « incorrects », fut le fruit d'une simple méprise ».
Par ailleurs, TF1 intitule « Mort de Jean DUTOURD, râleur, réactionnaire et fier de l'être » son article annonçant la triste nouvelle de sa disparition. L’article annonce que « L'académicien Jean DUTOURD, romancier et essayiste, acrobate de l'imparfait du subjonctif, pourfendeur du « franglais » et de la bêtise jargonnante, est mort lundi soir à l'âge de 91 ans à son domicile parisien » tout en soulignant qu’« il laisse une œuvre marquée par une ironie caustique et les prises de position tranchées d'un écrivain qui détestait son époque et se disait nostalgique d'une « société agraire et littéraire ». Défenseur passionné de la langue française, il n'avait cessé d'épingler le langage à la mode, évoquant même la possibilité de créer des amendes spécifiques pour sanctionner l'usage du « franglais » ».
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