Enterrement : Alain ROBBE-GRILLET

Foudroyé par une crise cardiaque
Le romancier et cinéaste français, Alain ROBBE-GRILLET est mort 85 ans d’une crise cardiaque, le 18 février 2008 à Caen (Calvados). Il voit le jour à Brest (Finistère), le 18 août 1922. Fils d’ingénieur, il suit ses études au lycée Buffon, à celui de Brest, puis au lycée Saint-Louis. Il entre à l'Institut national agronomique à Paris, dont il en sort diplômé ingénieur agronome, puis est envoyé au STO à Nuremberg. À son retour en 1945, il est chargé de mission à l'Institut national de la statistique à Paris de 1949 à 1951. Il se consacre ensuite à la littérature.
La presse en parle...
Libération annonce son décès en publiant l’article « Alain ROBBE-GRILLET est mort ». Il y est rapporté que « L'écrivain Alain ROBBE-GRILLET est décédé lundi au centre hospitalier de Caen, où il avait été admis durant le week-end à la suite d'un problème cardiaque. Celui qui est considéré comme le «pape du nouveau roman» avait 85 ans ». Par ailleurs, l’article souligne qu’« Il a été l'un des principaux théoriciens et auteur du « Nouveau roman », mouvement dont les auteurs donnent à imaginer plutôt qu'à voir, refusant les récits linéaires d'une intrigue. Il était marié à la romancière Catherine ROBBE-GRILLET ».
Pour sa part, Le Figaro fait part de son décès via l’article intitulé « Alain ROBBE-GRILLET est mort ». Il y est annoncé qu’« Il aura révolutionné le genre romanesque dans les années 50. L'écrivain Alain ROBBE-GRILLET est décédé lundi à l'âge de 85 ans. Il avait été admis au Centre hospitalier de Caen, admis à la suite d'un problème cardiaque. Son dernier livre, « Un roman sentimental », est paru à l'automne 2007 ».
Dans son article « L'écrivain Alain ROBBE-GRILLET est mort », Le Monde annonce que « L'écrivain Alain ROBBE-GRILLET est mort, à l'âge de 85 ans, dans la nuit du dimanche 17 au lundi 18 février à Caen à la suite de problèmes cardiaques. Des grands écrivains de la seconde moitié du XXe siècle, il a été sans doute le plus connu à l'étranger et le moins aimé en France. Admiré, certes, controversé, jalousé, respecté aussi pour sa vivacité intellectuelle, mais aimé non, justement parce que son intelligence était narquoise, belliqueuse ».