Le journal La Dordogne Libre possède deux ancêtres : L’Avenir de la Dordogne, publié de 1876 à 1944, et le Périgueux Libéré à partir de 1944. Il n’adopte sa dénomination actuelle de Dordogne Libre que le 7 septembre 1944.
Dominique Joucla, imprimeur de son état, après avoir bénéficié d’un soutien financier de la part d’un distillateur franc-maçon de Bordeaux, du nom de Secrétat, dont on ne connaît pas grand-chose, fonde L’Avenir de la Dordogne et en devient le directeur de publication. Le premier numéro du journal paraît le 18 octobre 1876 à Périgueux, imprimé en 2000 exemplaires, en édition du soir.
Dans ce numéro, le journal n’hésite pas à s’identifier comme un soutien politique de la majorité républicaine à la chambre des députés, imprimant ainsi au titre le caractère laïque, de centre gauche et opposé à la droite extrémiste de son fondateur.
En 1881, Joucla fait éditer le journal dans sa nouvelle imprimerie à Périgueux et s’adjoint les services d’E. Dantou, puis de Léopold Chaumont en qualité de rédacteurs en chef.
De 1899 à 1905, le journal fait publier un supplément hebdomadaire, de huit pages, paraissant le mercredi intitulé L’Avenir Illustré, qui s’alliera en 1923 avec L’Argus du Périgord pour éditer L’Avenir et L’Argus Réunis.
La Dordogne Libre traite de l'actualité de l'agglomération de Périgueux, des informations locales, des événements, des loisirs, des activités culturelles, du sport auquel est dédié tous les lundis un cahier de 08 pages et aussi de la diffusion des avis nécrologiques (avis de décès, hommages, condoléances, in memoriam, avis de messes, avis d'obsèques, avis de remerciements, anniversaires de décès), dans une page carnet.
Le titre travaille en étroite collaboration avec le site Avis-de-deces.com en ce qui concerne la publication d'un avis de deces La Dordogne Libre. Le journal a pour but d’être plus près de ses lecteurs. Cette démarche est facilitée grâce au site proposant une assistance en ligne, qui est à l’entière disposition de l’utilisateur, et qui lui permet
- de publier un faire-part dans le journal,
- d’avoir un aperçu du prix de l’annonce nécrologique (avis de décès, hommages, condoléances, in memoriam, avis de messe, avis d'obsèques, avis de remerciements, anniversaire de décès),
- de visualiser le texte de l’annonce telle qu'elle sera présentée dans la page carnet La Dordogne Libre.
Le décès d’un proche est toujours une affliction pénible pour la famille qui se retrouve, dans ces moments de douleur, face à diverses formalités administratives, notamment la publication d’un avis de décès. En de pareils instants, notre site, Avis-de-deces.com vous guide et vous accompagne jusqu’à la publication de votre annonce dans le carnet de La Dordogne Libre.
En 1938, le journal devient la propriété de Jeanne Clair, la fille de Dominique Joucla et est dirigé par Victor Bousquet. Mais le titre est d’abord censuré, puis réquisitionné pour servir la propagande sous le régime de Vichy, et cesse de paraître le 19 août 1944, pour cause de collaboration. A la fin de la guerre, le comité communal de libération souhaitant doter la ville d’un quotidien indépendant, mais refusant de garder l’ancien titre, car entaché de soupçons de rapprochement avec l’ennemi durant l’occupation, donne son aval pour donner le nom de Périgueux Libéré à l’ancien journal.
Le titre paraît le 2 septembre 1944, mais bizarrement cesse également de paraître quelques jours après, pour être remplacé par le journal connu aujourd’hui sous le nom de Dordogne Libre et qui est vendu pour la première fois le 7 septembre 1944.
L’imprimerie Joucla reprend son activité, après avoir été fermée depuis le 18 août 1944. A partir du 11 septembre 1944, le journal paraît sur deux pages, à la suite d’un important approvisionnement de papier, et le 29 septembre, il est exceptionnellement tiré en couleurs, pour annoncer l’emprunt de la libération. Le journal connaît un grand succès parmi la population, avide d’informations crédibles, comparativement à la propagande nazie qu’elle a connue durant l’occupation.
Le 14 août 1945, la SARL du journal est créée et Abel Mèredieu devient le directeur de publication. Entre 1946 et 1981, le journal édite un supplément hebdomadaire, La Dordogne Républicaine, qui soutient le rassemblement des gauches républicaines et les mouvances radicales socialistes.
A la fin des années 1970, et alors que le journal et l’imprimerie font face à des difficultés financières, et sont convoités par des politiciens proches du maire de la ville, Yves Guéna, le groupe Sud Ouest, en 1983 acquiert le journal et l’imprimerie. Entre 1984 et 1990, le journal connaît des changements plutôt positifs, En avril 2001, l’imprimerie Joucla cesse d’exister, alors que le quotidien était déjà imprimé, depuis 1990, par La Charente Libre, propriété du groupe Sud Ouest.
Actuellement, la diffusion du journal est estimée à 5400 exemplaires par jour pour l’année 2020, pour un chiffre d’affaires de 1 million 700 mille euros toujours pour la même année.
Le rédacteur en chef en est Thomas Brunet.
Historique de diffusion
Période | Tirage print | Diffusion Totale Payée | Diffusion Totale | |
Source ACPM / OJD |
DSH 2021 |
6 260 |
5 062 |
5 254 |
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PV 2020 |
6 387 |
5 286 |
5 480 |
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PV 2019 |
5 983 |
4 700 |
4 896 |
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PV 2018 |
6 156 |
4 893 |
5 098 |
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PV 2017 |
6 448 |
5 071 |
5 286 |
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PV 2016 |
6 752 |
5 266 |
5 486 |
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PV 2015 |
6 956 |
5 505 |
5 726 |
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PV 2014 |
7 118 |
5 737 |
5 968 |