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Disparition : Jean BOLLACK

Disparition : Jean BOLLACK 15 mars 1923 - 4 décembre 2012
01/10/2015

Le philosophe, philologue et critique français s'en est allé

Jean BOLLACK est décédé à Paris le 4 décembre 2012. Né le 15 mars 1923 à Strasbourg dans une famille juive alsacienne, il reçut sa formation à Bâle où la chance voulut qu'il pût bénéficier de l'enseignement tant de Peter Von der MÜHL, le spécialiste d'Homère élève de WILAMOWITZ. Après des études à Bâle, il s'installe à Paris où il commence à travailler sous la direction de Pierre CHANTRAINE. Il fonde ensuite à Lille le Centre de recherche philologique qu'il dirigera pendant des années et auquel son ami Heinz WISMANN participera. Outre ses travaux d'helléniste avec son épouse et collaboratrice Mayotte BOLLACK, Jean BOLLACK a publié des études sur la poésie de Paul CELAN, dont il demeure l'un des exégètes les plus pénétrants

Il s'est éteint dans sa 89ème année

Le Parisien annonce son décès en publiant l’article « Décès du philosophe et helléniste Jean BOLLACK à l'âge de 89 ans ». Il y est rapporté que « Le philosophe, philologue et helléniste Jean BOLLACK, qui a fondé à Lille sa propre école mais a également travaillé sur la poésie contemporaine française et allemande, est mort mardi à l'âge de 89 ans, ont annoncé mercredi les PUF, éditeur de plusieurs de ses ouvrages ». Par ailleurs, l’article souligne que « Sous le titre « Au jour le jour » doit être publié aux PUF en février 2013 le journal de cet intellectuel majeur, qui a consigné pendant plus de quinze ans notes, observations, commentaires et critiques. Dans ce journal, le lecteur rencontre Pierre BOURDIEU, Pierre VIDAL-NAQUET, Paul CELAN et bien d'autres grandes figures du débat d'idées ».

Il a été contesté à ses débuts...

Pour sa part, Libération fait part de son décès via l’article intitulé « Jean BOLLACK, la tête grecque ». Il y est annoncé que « Contesté à ses débuts, dans les années 50, le philologue, philosophe et helléniste respecté est mort hier matin, à 89 ans. L’helléniste s’est éteint hier à l’aube. Ces dernières décennies, avec sa femme, Mayotte, il s’était consacré à la traduction des tragédies : l’Œdipe roi de Sophocle, mis en scène par Alain MILIANTI, l’Iphigénie à Aulis d’Euripide, joué par la compagnie d’Ariane MNOUCHKINE, l’Andromaque d’Euripide, présenté au Festival d’Avignon ».

Dans son article « Jean BOLLACK, philologue et helléniste », Le Monde annonce qu’ « Il était sûrement un des esprits les plus pénétrants de son époque. Il laisse un héritage intellectuel et affectif considérable. Jean BOLLACK est mort mardi 4 décembre à Paris d'une hémorragie cérébrale à l'âge de quatre-vingt neuf ans. Professeur de littérature et de pensée grecque à l'Université de Lille de 1958 à 1992, il y créa une école de philologie et d'herméneutique dont sont issus des esprits majeurs comme Heinz WISMANN, André LAKS, Philippe ROUSSEAU ou Pierre JUDET de La COMBE ».

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