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Décès : Guy Marchand

Décès : Guy Marchand 25 février 1937 - 15 décembre 2023
18/12/2023

Le mythique crooner et figure du cinéma français

Ses deux enfants Jules et Ludivine ont indiqué que l’acteur de 86 ans s’est éteint paisiblement à l'hôpital de Cavaillon. Guy Marchand avait révélé en octobre 2021, souffrir de problèmes de vésicule biliaire et d’un léger essoufflement. Après l'annonce de son décès, chanteurs, comédiens, animateurs et politiques ont tenu à saluer la mémoire de l’iconique interprète du détective privé Nestor Burma.


Guy Marchand était un acteur versatile

Capable de jouer des rôles comiques comme dramatiques. Il a également été à l'aise dans le théâtre, la télévision et la radio. Il a commencé sa carrière comme chanteur, enregistrant son premier album en 1961. Il a connu le succès avec des chansons comme « La fille de Royan » et « J'aime les filles ».
⦁ En 1966, il fait ses débuts au cinéma dans le film « Les tribulations d'un Chinois en Chine », de Philippe de Broca. Il a ensuite tourné dans de nombreux films, dont « Le Gendarme de Saint-Tropez » (1964), « Le Magnifique » (1973), « La Zizanie » (1978) et « Le Grand Restaurant » (1986).
⦁ En 1981, il se fait remarquer dans « Coup de torchon » de Bertrand Tavernier mais c'est son rôle d’inspecteur adjoint de Lino Ventura dans « Garde à vue » de Claude Miller la même année qui lui vaut le César du meilleur acteur dans un second rôle.
⦁ Pourtant, c’est avec le personnage de détective privé qu'il incarne dans la série télévisée Nestor Burma diffusée sur France 2 de 1991 à 2003, qu’il se fera une place définitive dans le cœur des Français. « Nestor Burma, c'est moi ! » déclarait-il d'ailleurs à France 3 en 2015.

Il a reçu de nombreux prix pour sa carrière, dont le prix Jean-Gabin en 1988 et le Molière du meilleur comédien en 2007.


Amateur de jazz et de musiques latines

La passion de Guy Marchand pour la musique est née dans son enfance, au contact de son père, passionné de jazz. À l'âge de neuf ans, ce dernier lui donne une clarinette et l'initie au jazz manouche. Guy Marchand grandit alors dans un environnement musical, entouré de musiciens qui venaient répéter dans le garage familial.

Guy Marchand a sorti une quinzaine d'albums (Nostalgitan, A Guy in blue, Emilio) au succès confidentiel, mais Il a collaboré avec de nombreux musiciens de renom, comme Astor Piazzola, Michel Legrand et le chanteur et poète français Claude Nougaro. « Je ne suis qu'un chanteur », avait-il affirmé sur France 5. « Quand je vais mourir, il ne restera pas grand-chose, peut-être un fond sonore, comme de la musique d'ascenseur ». Cette passion pour le jazz et le blues ne le quittera plus jamais. Il devient un crooner reconnu, avec des tubes comme « La Passionata » ou « Libertango ». Il se produit sur les plus grandes scènes du monde et enregistre de nombreux albums.
Jouisseur désinvolte et attachant, revendiquant avec dérision « jouer très bien les rôles de con », il avait joué au polo contre Charles III (et l’avait traité de « gros cul » au passage) nous rappelle le journal Libération. En 2007, il avait titré son autobiographie : le Guignol des Buttes-Chaumont.

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