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Décès : Jules BORKER

Décès : Jules BORKER 20 mai 1919 - 24 février 2014
01/10/2015

Il perd la vie dans sa 94ème année

30 ans à défendre les causes de l’Humanité, il fut notamment l’avocat de Josette  Audin,  d’Angela Davis et des employés du Parisien libéré. Jules Borker s’est éteint le 24 février 2014 à l’âge de 94 ans.
Pierre Laurent, secrétaire national du PCF le qualifiait de « militant imperturbable, homme de loi et de justice » pour lui rendre hommage, raconte L’Humanité dans une nécrologie émouvante. 
 

Un avocat redoutable :

Né en Lituanie le 20 mai 1919 Jules Borker se consacrait à la médecine.
« Antoine » c’est ainsi que ses amis l’appelaient pendant la Résistance, un combat, une guère auprès des jeunes antinazis dont il fut le dirigeant, a conduit Jules Borker à  se tourner vers le droit à la libération. Devenu avocat en 1947, il fut le défenseur de Richard Valeaunu, son associé de longue date.
Il a plaidé la cause des militants du Front de Libération National comme Jacques Vergès  et Gisèle Halimi, en organisant un pont aérien permettant aux avocats français d’aller en Algérie. Jules Borker fut également avocat aux cotés de Josette Audin suite à la disparition et l’enlèvement de Maurice Audin, d’Angela Davis où il lui a épargné la peine de mort lors de son procès en 1972 en Californie.
En tant qu’avocat, il menait à cœur sa fonction en défendant la liberté de la presse ainsi que ses journalistes où il luttait contre la censure. 
Ce ténor du tribunal fera condamner, en 1979, trois fonctionnaires de hauts niveaux, l’incendie du collège Édouard-Pailleron ayant provoqué la mort de seize élèves et quatre adultes.
 

Avocat engagé et militant communiste

Jules Borker fut aussi responsable politique et négociateur du Programme commun ; aux côtés de Roland Dumas, son confrère du Parti socialiste. 
Il aura arpenté, durant 60 ans les tribunaux, toujours dans le respect des autres, des juges et de la justice, il aimait les mots, défendre avec passion et donner vie au droit.
 
Il a reçu, des mains de François Mitterrand, la Légion d’honneur le 3 mai 1990.

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