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Obsèque : Christian FOSSIER

Obsèque : Christian FOSSIER 9 septembre 1943 - 3 mars 2013
01/10/2015

Les beaux-Arts ont perdu une main magique 

Le dessinateur, peintre et graveur, est décédé le 3 mars 2013 d'une crise cardiaque à son atelier parisien à l'âge de 69 ans, a annoncé son épouse Sabrina-Grassi attachée culturelle auprès du Consulat général de France à Shanghai (Chine) en 2007. Elle occupera les fonctions de directrice générale de l’ÉESI (Ecole européenne supérieure de l’image) à Angoulême de novembre 2009 à janvier 2015.
⦁ A partir de 1965, Christian Fossier a participé à de nombreuses expositions collectives et biennales. Certaines de ses œuvres (pastels, dessins, gravures, livres) se trouvent dans des collections publiques en France et à l'étranger (Etats-Unis, Espagne...).
⦁ Professeur-chef d'atelier (gravure) à l'Ecole des Beaux-Arts de Metz de 1977 à 1981
⦁ Professeur à l'Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris (ENSBA) de 1987 à 1993.


Une œuvre sombre et énigmatique.

Du noir, du blanc, des dégradés de gris. Des corps déstructurés et torturés qui se confondent dans un paysage aussi inquiétant qu'effrayant. Chez Christian Fossier, l'angoisse et le désastre sont des thématiques quasi omniprésentes nous rappellera La Nouvelle République lors d’une exposition à Issoudun en Février 2017. Toujours proche d’une idée du désastre, son travail se caractérise par un usage virtuose de la technique de la gravure dont il a considérablement approfondi les possibilités esthétiques. La densité et la pluralité de l’utilisation du Noir fascinent et démontre une maîtrise considérable tout autant qu’elle sert une œuvre sombre, « Noir c'est noir Il n'y a plus d'espoir Oui gris c'est gris Et c'est fini, oh, oh, oh, oh Noir c’est Noir, il n’y a plus d’espoir ... » dirait Johnny, une de nos célébrités.

Le graveur gravé dans nos mémoires.

Les neuf planches de la série Terrain à la fin des années 1980 manifestent un intérêt pour le paysage. Si la première image figure une route boueuse, silencieuse et calme, les suivantes en imaginent une forme d’altération organique et dans la série de six planches intitulée FON de la même période, il invente des objets mystérieux, purement mentaux, l’art de Christian Fossier semble résister à l’analyse et conserve en cela une part irréductible d’énigme et de ténèbres.

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