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Disparition : Alain Barrière

Disparition : Alain Barrière 18 novembre 1935 - 18 décembre 2019
20/12/2019

« J'ai peur que vienne le silence » disait Alain Barrière dans sa chanson « tu t’en vas » (1975) mais le silence de la mort s’est abattu. De son vrai nom Alain Bellec, a été frappé à 84 ans des suites d’une crise cardiaque. Son épouse l’avait précédée douze jours plus tôt d’une pneumonie. Son agent Fabien Lecoeuvre, a annoncé la triste nouvelle. Guénaëlle, sa fille, a précisé qu’il se remettait doucement d’un AVC et qu’elle a préférée avec les médecins attendre de lui annoncer la disparition de son épouse. « Cela lui aurait fait un trop grand choc psychologique dans l'encadrement de sa maladie... ».

Dernier d’une fratrie de trois dans une famille de mareyeurs, il est élevé par sa mère seule. En faisant la rencontre providentielle d’un instituteur et malgré qu’Alain soit plus enthousiasmé par la nature que par l’école, il obtient son bac et entre à l’Ecole nationale des ingénieurs des et Arts et Métiers en 1955. Passionné par la musique de Django Reinhardt, il achète sa première guitare et commence à composer...

⦁ Il achève « Cathy » en 1961 (chanson sélectionnée au concours d’Europe n° 1 l’occasion de son premier passage à l’Olympia est venue.
Dans sa dernière interview accordée à La République du Centre, il revient sur l’origine de cette chanson : « Tout était parti d’une fille que j’aimais l’année de mon bac, mais qui ne voulait pas de moi. C’est en pensant à elle et à cet amour resté platonique que j’ai composé cette chanson... »

⦁ « Elle était si jolie » est son second succès (1963), il arrive 5eme au concours de l’Eurovision.

L’un des Auteur-compositeur et interprète les plus appréciés des années 60 et 70.

C’est bien « Ma vie » qu’il fredonnait sur les plateaux de télévision française en 1964... le slow de l’été et son plus grand tube. Numéro un des ventes en France, devenu « vedette internationale », le breton enchaîne alors scènes françaises et tournées à l’étranger. Contrairement à ses camarades Yéyé d’alors, qui se contentaient d’importer des tubes anglo-saxons adaptés en français, Barrière composait, et souvent écrivait lui-même.

« Ils ont foutu ma carrière en l'air. Ou je règle le problème avec le fisc ou je me fous en l'air ». Déclarait-il en 1989. Défenseur acharné de la francophonie, il atteindra le sommet en 1974 grâce à « Tu t’en vas » (trois millions de disques vendus), duo avec la chanteuse Noëlle Cordier. Vient alors ses démêlés avec le fisc qui durera plus de 20 ans jusqu’en 1998, avec entre temps des exils aux Etats-Unis et au Canada. Pourtant Pierre Desproges l’avait prévenu : « Prend garde Barrière » ... Il lui faut revenir dans les années 80, alors que son complexe hôtelier (qui rassemble théâtre, bar, restaurant et discothèque) construit à Carnac « Le Stirwen » est déclaré en faillite. Sa carrière s’est déroulée ensuite en dents de scie jusqu’à son arrêt définitif en 2011, il publiera en 2006 son autobiographie Ma Vie.

Ses obsèques ouvertes au public auront lieu à l'église de La Trinité-sur-Mer dans la rue de son enfance. Pendant la cérémonie, « nous passerons tous ses plus grands morceaux pour lui rendre hommage » a expliqué sa fille à Ouest-France.

 

 

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