Jean Miot

Considéré comme le souverain de la presse française, Jean Miot qui a travaillé pour le groupe Hersant pendant plus de 30 ans est mort dans la nuit du lundi au mardi 18 avril.
Né à Châteauroux le 30 juillet 1939, Jean Miot a débuté sa carrière en tant que journaliste chez Centre Presse à Poitiers avant d’être en à la tête de nombreux titres régionaux. Passant de journaliste local à chroniqueur gastronomique, de responsable d’un centre de distribution à secrétaire de rédaction, il a fait le tour du métier et a connu tous les arcanes des médias écrits.
Devenu l’homme de confiance et bras droit de Robert Hersant, la direction de nombreux quotidiens lui a été confiée notamment celle de Paris Normandie, Nord Éclair France Antilles, Nord Matin, Havre-Presse, le Berry Républicain ou encore Le Figaro dont où il devient entre 1980 et 1993, le directeur délégué avant d’être nommé au poste du président du conseil de surveillance à partir de l’année 1993. Membre de la direction générale du groupe Hersant, il préside en 1996 jusqu’en 1999, la direction générale de l'Agence France-Presse pour être remplacé 3 ans plus tard, par Éric Giuily.
En 2008, il publie un ouvrage intitulé « Passion de Presse » pour mieux en saisir les difficultés et pour conduire ses lecteurs au cœur de ce secteur d’activité.
Outre ses fonctions dans le monde de la presse, il était également un homme très engagé dans la vie de la commune de Saint-Denis-de-Jouhet. Jean Miot n’a jamais manqué un conseil municipal a lâché le maire, Bruno Simon pour rendre hommage à ce baron de la presse écrite française.
Très affaibli, Jean Miot est retourné dans sa ville natale à Saint-Denis-de-Jouhet, où il a rendu son dernier souffle des suites d’un arrêt cardiaque, a-t-on apprit auprès de sa famille, sans donner d’informations ni sur l’endroit ni sur la date des obsèques. Il avait 77 ans.