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Hommages : Jean-Loup Dabadie

Hommages : Jean-Loup Dabadie 27 septembre 1938 - 24 mai 2020
26/05/2020

Il aimait trop les mots et surtout les bons ...

Parolier prolifique, scénariste, dialoguiste, mais aussi journaliste, imitateur, écrivain et traducteur .... Jean-Loup Dabadie est mort à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à l’âge de 81 ans. Mais les Académiciens ne meurent jamais...

Adolescent studieux et brillant (Bac latin/grec à 15 ans et Khâgne au lycée Louis-le-Grand), Le licencié de lettres signe un premier roman à dix-neuf ans : « Les Yeux secs ».
Il se lance en 1960 dans le journalisme et découvre Guy Bedos à la télévision Alors qu'il effectue son service militaire, il a un coup de foudre pour l’artiste. Il lui adresse des sketches par courrier et c'est le succès avec « Bonne fête, Paulette » en 1963 et le début d’une longue collaboration... Nicolas Bedos est dévasté par cette disparition, il avait en plus un lien particulier avec Jean-Loup Dabadie : "C’est mon parrain bien-aimé qui s'en va ».

Le talent de parolier du Dandy Jean-Loup Dabadie émerge dans les hits-parades entre Sheila et Pink Floyd...

Dabadie est surtout connu pour écrire sur mesure :

⦁ Il a écrit des chansons pour Michel Polnareff (On ira tous au paradis, Dans la maison vide, Holidays, Tous les bateaux, tous les oiseaux...)
⦁ Julien Clerc (Ma préférence), Serge Reggiani (L'Italien, L’Absence, Le Petit garçon...).
⦁ Il signe « L'Addition » pour Yves Montand et il convainc Jean Gabin de chanter « Maintenant je sais » (1974).
⦁ Dabadie était aussi l’un des paroliers de Claude François, Mireille Mathieu, Marie Laforêt, Barbara ou encore Jacques Dutronc...

Scénariste de films cultes des années 60-80

Il est salué unanimement comme un homme aux mille talents, drôle et bienveillant. Claude Sautet, François Truffaut, Yves Robert ou encore Jean-Paul Rappeneau sont à son répertoire, il va alors multiplier les collaborations au cinéma et signera de sa plume des films inoubliables :

⦁ "Les choses de la vie" de Claude Sautet (1970)
⦁ "Un éléphant ça trompe énormément" de Yves Robert (1976)
⦁ "La gifle" de Claude Pinoteau (1974)

A la télévision, il collabore aux côtés de Jean-Christophe Averty pour l'émission " Les raisins de la colère"

Avec le fauteuil N°19, un saltimbanque à l’académie française ! La deuxième tentative aura été la bonne (20 ans après la première), Le Monde nous rappelait en 2008 qu’en élisant Jean-Loup Dabadie, l'Académie française fait une première. Jamais les « immortels » n'avaient encore toléré un "saltimbanque" sous la Coupole. Selon son ami Michel Druker, il était très fier d'entrer à l'Académie française. « C'était pour lui une véritable légion d'honneur ».

« On ira tous au paradis »

Comme l’écrit le Parisien, nous avons tous en nous quelque chose de Jean-Loup Dabadie. Un refrain de chanson, une réplique de film, un morceau de sketch…
C'est une immense frange du monde culturel qui est en deuil. Talent fou, personnalité flamboyante, éternel sourire, lumineux, modeste... sont les mots choisis par ses (nombreux) amis pour lui rendre hommage.
L’homme de lettres a créé parmi les plus beaux textes de la chanson française. Les plus cultes aussi, à l’image...

 

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