Avis mortuaire : Tom Wolfe
Il était connu pour sa pyrotechnie verbale.
Le quotidien La Dépêche annonce la disparition de l’auteur du best-seller "Le Bûcher des vanités" Tom Wolfe le lundi 14 mai 2018 dans un hôpital de Manhattan à New York. D’après le Wall Street Journal Tom Wolfe aurait succombé à une pneumonie. L’auteur de plus d'une dizaine d'essais et de romans s’est éteint à l’âge de 88 ans.
⦁ Ayant plusieurs cordes à son arc, écrivain mais également essayiste, on se souvient de lui comme étant une figure du mouvement « nouveau journalisme » créé en 1960.
⦁ Né le 2 mars 1930, Tom Wolfe a suivi des cours à la Washington and Lee University bien qu’il ait été admis préalablement à l’université de Princeton.
⦁ Ayant plusieurs cordes à son arc, écrivain mais également essayiste, on se souvient de lui comme étant une figure du mouvement « nouveau journalisme » créé en 1960.
⦁ Dans les années 1970, il reçoit un doctorat honoris causa. Il poursuit ses études en décrochant un doctorat en études américaines à l’université Yale. Sa carrière de journaliste et d’essayiste prend élan alors qu’il était correspondant à La Havane pour le Washington Post, une carrière qu’il poursuivra à New York en collaborant avec Esquire Magazine, New York Herald Tribune ou encore Rolling Stone.
Le Dandy en costume trois-pièces blanc immaculé a créé un style hybride, entre littérature et journalisme, il est l’auteur de plus d'une dizaine d'essais et de romans dont « Acid Test » dépeint le road-trip du romancier Ken Kesey et de son groupe, les Merry Pranksters (« joyeux blagueurs»). Faisant le tour des États-Unis en van, ils organisent des rave parties hippies où ils dansent en consommant du LSD. Aujourd'hui, il est considéré comme un « livre de référence » par le New York Times.
Le Bûcher des vanités.
Publié initialement sous forme de feuilleton dans le magazine Rolling Stone et sous forme de livre en 1987 après de nombreuses révisions, il offrait une image radicale et mordante de l'argent, du pouvoir, de la cupidité et de la vanité à New York pendant les excès éhontés des années 1980. Le roman The Bonfire of the Vanities fera l’objet d’un film réalisé par Brian De Palma, sorti en 1990 avec Tom Hanks, Melanie Griffith, et Bruce Willis.
« Je suis un néo-prétentieux »
Wolfe était presque aussi connu pour sa tenue que pour sa satire. Il était immédiatement reconnaissable alors qu'il se promenait sur Madison Avenue , grand, mince, aux yeux bleus, toujours à l'allure de garçon dans son costume trois pièces vanille impeccable, chemise en soie à fines rayures avec un col haut blanc amidonné, mouchoir brillant furtivement de son poche poitrine, montre sur gousset, faux guêtres et chaussures blanches. Lorsqu'on lui a demandé de décrire sa tenue, Wolfe répondait brillamment : « Néo-prétentieux ».
C’est sa maison d’édition Picador qui a annoncé en premier la nouvelle de sa disparition, ajoutant être incroyablement attristés d'apprendre le décès de Tom Wolfe. L’éditeur a salué sa mémoire en disant qu’il était l'un des grands et ses mots vivront à jamais.
De nombreuses personnalités du monde du journalisme lui ont rendu hommage dans leurs articles et les messages d'hommage affluent. Lynne Nesbit, son agent, parle d’une personne des plus gentilles et des plus modestes, une icône américaine avec une immense réputation littéraire à l'international.
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